Dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires et humanitaires, le président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, a joué un rôle déterminant au sein de l’IGAD (Autorité intergouvernementale pour le développement), plaidant sans relâche pour résoudre les tensions et les conflits qui ont affecté divers pays, notamment la Somalie dans les années 2000, le Sud Soudan entre 2016 à 2018 et le Soudan au cours de l’année écoulée. Ses divers plaidoyers ont à chaque fois mobilisé la communauté internationale et régionale.
Dès son accession à la magistrature suprême, à la tête de la République de Djibouti, la situation en Somalie a été au cœur des préoccupations du président Guelleh. Sa vision pour ce pays frère repose sur la promotion d’un dialogue inclusif et la recherche de solutions durables pour instaurer la paix. Son plaidoyer en faveur d’un dialogue inclusif, soutenu par des actions concrètes visant à renforcer les institutions gouvernementales et à promouvoir le développement, a été un point central de son engagement. En s’exprimant avec fermeté au sein de l’IGAD, il a appelé à une coopération régionale renforcée pour atténuer les tensions et favoriser la reconstruction nationale.
Acteur majeur dans la quête de paix au Sud Soudan
La quête de paix au Soudan du Sud a été un combat ardu, ponctué par des sommets cruciaux de l’IGAD. Le président de la République de Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh, a joué un rôle central dans ces initiatives.
En août 2016, le président Guelleh a participé aux discussions lors d’un sommet extraordinaire de l’IGAD à Addis-Abeba. À cette époque, le conflit au Soudan du Sud avait déjà engendré la mort de 10 000 personnes et poussé 2 millions d’autres à fuir leurs foyers.
Deux ans plus tard, en juin 2018, lors d’un autre sommet extraordinaire, l’IGAD adopte une stratégie novatrice. Plutôt que de concevoir de nouveaux plans de paix, l’accent est mis sur la signature d’un accord basé sur les clauses déjà négociées en 2015, un acte qui, selon l’organisation régionale, était susceptible de ramener la stabilité.
Cet accord, quoique passant à côté de certains points litigieux, représentait un pas vers la cessation des hostilités au Soudan du Sud. Le président Guelleh, grâce à la diplomatie djiboutienne, a soutenu activement cette approche inclusive visant à rassembler toutes les factions du pays.
L’émissaire spécial de l’IGAD pour les problèmes du Soudan du Sud, Dr Ismail Waïss, attribue en août 2018, le mérite du rapprochement entre les différentes factions sud-soudanaises à la diplomatie de paix prônée par le président Guelleh. « Sous la houlette de son Premier Magistrat, Son Excellence Ismaïl Omar Guelleh, la diplomatie djiboutienne est indéniablement à l’origine du rapprochement de vue constaté ces temps-ci entre les différentes factions protagonistes du Soudan du Sud », a indiqué le Dr Ismail Waïss.
Le 5 août 2018, le président Guelleh assiste à Khartoum à la cérémonie de signature d’un accord de paix entre les différentes parties impliquées. Dans son discours, il exprime le vœu que le Soudan du Sud renoue avec une stabilité durable pour contribuer au développement régional.
Au Soudan, le Président Guelleh plaide pour une cessation rapide des hostilités
Le Soudan, depuis le 15 avril dernier, est plongé dans un conflit sanglant qui a engendré une détérioration alarmante de la situation. Cette crise a causé un nombre croissant de victimes, des déplacements massifs de populations, ainsi que la destruction d’infrastructures socio-économiques cruciales. Face à cette situation, le Président de la République de Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh, a activement plaidé pour une cessation immédiate des hostilités lors de diverses réunions au sein de l’IGAD (Autorité Intergouvernementale pour le Développement), soulignant l’urgence d’une action concertée pour restaurer la paix au Soudan.
Lors de réunions du Quartet de l’IGAD pour le Soudan, le Président Guelleh a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu rapide entre les parties en conflit. Il a souligné que cet arrêt des hostilités est la condition essentielle pour mettre fin au chaos actuel au Soudan, où des millions de personnes souffrent de la famine, du manque d’eau et d’électricité.
Le Chef de l’État de Djibouti a également appelé à l’intensification des efforts de médiation, préconisant une collaboration multilatérale coordonnée sous l’égide de l’Union africaine. Soulignant l’importance d’une approche intégrée, il a insisté sur la nécessité d’une coordination des initiatives pour éviter une contre-productivité.
Dans sa volonté de proposer des solutions concrètes, le Président Guelleh a présenté un plan de sortie de crise pour le Soudan. Ce plan préconise d’abord la mise en place de couloirs humanitaires acceptés par toutes les parties impliquées dans le conflit, afin de répondre aux besoins urgents de la population.
En parallèle, le Président de la République et président en exercice de l’IGAD, Ismaïl Omar Guelleh, a plaidé pour une médiation active aboutissant à un arrêt inconditionnel des hostilités entre les belligérants. Il a appelé les parties à se réunir sous l’égide de l’IGAD pour entamer des négociations en vue de mettre fin à la guerre.
Dans le cadre la mise en place d’une paix durable au Soudan, le Président Guelleh a évoqué l’établissement, à terme, d’un gouvernement civil inclusif et représentatif de toutes les sensibilités politiques et de la société civile soudanaise. Il a appelé à l’implication active de l’IGAD dans la facilitation d’un accord de paix global, mettant fin aux combats et initiant un dialogue pacifique pour une résolution durable de ce conflit dévastateur. Très écouté, ses orientations diplomatiques ont permis à l’IGAD de réussir l’exploit d’une médiation acceptée par tous les protagonistes de la crise soudanaise.
Il est à noter que l’héritage du Président Ismaïl Omar Guelleh en matière de diplomatie et de promotion d’une paix durable dans cette contrée de l’Afrique de l’Est, restera inscrit dans les annales de l’histoire régionale.
Son engagement continu en faveur de la stabilité constitue certes un pilier central dans le processus instaurant un avenir prometteur pour les populations des pays de la Corne de l’Afrique.
Rachid Bayleh