Lors d’une réception de la rentrée littéraire Djiboutienne, M. Moussa Kako lance son nouvel ouvrage, un recueil de poèmes  du nom de Mosaïque paru aux éditions Harmattan.

En effet cet ouvrage réunit des écrits conformes  à la réalité et se réfère à l’actualité d’aujourd’hui. Un ouvrage de poèmes à faire perdre haleine à ses lecteurs. Les messages que communique l’auteur résorbent les égarements et la façon de voir des gens sur tous ce qui n’aboutit à rien. Moussa Kako dans ce recueil des poèmes s’est basé sur l’expérience de la vie ancestrale et qui relève de la manière de vivre fixée par l’enseignement du nomadisme. Dans Mosaïque » on découvre l’ensemble des conditions qui stipulent la vie d’un homme durant son existence que ce soit d’événements propices ou d’autres d’états douloureux. Mosaïque nous transporte dans un temps beau comme d’autres secs. Avec sobriété l’auteur recommande la force morale face à l’incertitude et aux troubles qu’apportent des fois le quotidien. Œuvre d’un écrivain hors-pair, les contenus que renferment ce livret présentent des messages élaborés avec une forme d’esprit qui consiste à dépeindre avec ironie les aspects drôles ou insolites de la réalité. Avec  les citations de  « Mosaïque »,  face à un monde qui perd son adhérence et qui sans pouvoir se diriger à vau l’eau, le lecteur gagne le sens de l’orientation et les prédispositions à prendre comme les principes qui professent une personne à posséder une âme élevée. Bref ce recueil de poèmes est un chef-d’œuvre et une leçon de vie pour le lecteur qui aura l’éventualité d’en venir à posséder un exemplaire de Mosaïque.

Connu sous le pseudonyme de Moukassa,  Moussa Kako Moussa est déjà auteur d’un recueil de nouvelles. La Dérive, paru aux éditions Soleil Levant en 2019. Il vient de publier Mosaïque, un recueil de poèmes paru aux éditions Harmattan, sous la marque de « Les Impliqués en 2022 ». Passionné de littérature,  il a toujours œuvré pour la promotion de la lecture et de l’écriture. Un des fondateurs du café littéraire Gafaneh, un collectif d’ auteurs et intellectuels qui œuvrent depuis plusieurs années à la promotion des auteurs Djiboutiens et de la littérature en général, président-fondateur de l’association « La Boussole des Savoirs », il s’agit d’un véritable espace de promotion de la langue Française en général et de la littérature francophone à Djibouti en particulier, dont les membres organisent sur l’ensemble du territoire des conférences littéraires, des clubs de lecture et atelier d’écriture comme autant de caravane du livre faisant office de boussoles du savoir.

Lors d’une question que nous avons pu lui poser, l’écrivain nous répond : Pourriez-vous nous faire une brève présentation de votre recueil de poèmes «  Mosaïque » ?  L’auteur nous répond : ‘avec Mosaïque »,  j’ai voulu aborder le quotidien avec un style hardi et décontracté axé sur la poétique explorant la condition humaine. C’était avant tout un travail sur moi-même … Parce qu’en apprendre davantage sur soi-même implique de glisser à grande porte dans la profondeur de la complexité humaine. C’est là qu’est justement toute la  beauté de la poésie…

Elle nous permet »  a-t-il répliqué d’aller à la rencontre de l’humain, pour sonder l’autre dans toute sa dimension afin de changer le regard que nous portons sur nous-mêmes.

L’auteur développe que Mosaïque, c’est la dualité de deux matrices culturelles antagonistes qui, pourtant définit notre société… c’est le témoignage et la défense de la dignité humaine face au drame qu’est l’immigration…. Mosaïque c’est trébucher, tomber, mais surtout se relever, Mosaïque, c’est aussi la passion, le désir, le coup de foudre, la fascination pour un être aimé, c’est aller de l’avant, c’est  l’espoir comme ce beau nuage là bas…   

Rappelons que dans la même soirée, un auteur du nom d’Abdo Makki  présente un recueil de nouvelles nommé Irawo paru aux éditions Francolin. 

 Djibril Abdi Ali