Un atelier portant pour thème « la perception de l’Handicap selon l’Islam » s’est tenu jeudi dernier au palais du peuple. Organisée par l’Agence Nationale pour les Personnes Handicapées (ANPH), avec la collaboration de l’UNICEF, cet atelier s’inscrit dans un large projet destiné à  faire « progresser les droits des personnes handicapées » dans notre pays. Cet événement a vu la participation de la  représentante résidente du programme des Nations-unis pour le développement (PNUD) Fatima Elsheik, du directeur général par intérim de l’ANPH Mahad hassan  Ibrahim, de la spécialiste de la communication de l’UNICEF Fatouma Ali, du président du haut conseil Islamique cheick Abdourahman Shamsudine, du président  du réseau national des personnes handicapées Idriss Moumin Abdi ainsi qu’un parterre des personnes issues des tissus associatives des personnes handicapées.

Ce n’est un secret pour personne que  la question de l’handicap est entourée chez nous, tout comme les autres sociétés africaines, de  stéréotypes et  préjugés qui portent atteinte à la  dignité de ces personnes.  Même si ces derniers temps, les mentalités   commencent à évoluer, les perceptions  surtout  dépréciatives  persistent encore. De ce fait, L’ANPH mène une série d’actions destinées à rompre les us et coutumes auxquelles sont assujetties ces personnes à besoins spéciaux. Et cela passe  par une optimisation de la perception de la question de l’handicap dans notre société,  et ce dans le but de mettre un terme aux stéréotypes et préjugés relatifs au  sujet  en question. Tant mieux dans la mesure où l’objectif du présent atelier était  consacré  à lever le voile sur la perception que notre religion a de l’handicap. Dès l’entame de l’atelier, le modérateur  de l’atelier a esquissé une synthèse au cours duquel il a  présenté les données socio-comportementales sur l’handicap.

 Avant de faire une projection déterminant sur la convention des personnes handicapées et la convention relative aux droits.

Lors de cet atelier, plusieurs personnalité se sont succédées au micro pour mettre en relief l’utilité de cet assise qui éclaire sur la perception de l’Islam à la question de l’handicap. Le président du réseau national pour les personnes handicapées  Idriss Moumin s’est exprimé en premier lieu pour brosser les innombrables stigmates que les personnes handicapées sont victimes. Tout en soumettant  au religieux présent lors de cet atelier, une doléance relative aux  prêches  des imans sur les droits que l’islam, cette religion que nous chérissons tous, accorde aux personnes handicapées.     

Le directeur par intérim de l’Agence Nationale pour les personnes handicapées Mahad hassan a quant lui précisé la portée de cet atelier qui demeure essentiel pour mettre en lumière la perception que l’Islam concède à la thématique de l’handicap.

S’exprimant à tour, Le président de haut conseil islamique, cheich Abdourahman Shamsudine a donné un petit aperçu sur l’histoire de l’islam ainsi que les droits que l’islam accorde aux personnes handicapées depuis des lustres.

A l’aide d’une projection, le président du Haut conseil Islamique a apporté un éclairage sans équivoque  sur les droits et les avantages qu’accorde notre religion aux personnes handicapées.  

Au terme des discours, les participants ont une discussion franche et constructive autour du sujet en question.

Sadik