« Le rôle des associations est primordial » Mohamed Moussa Abdoulkader, ministre de l’Urbanisme, de l’Environnement et du Tourisme

Créé en 1992, au lendemain du sommet de Rio de Janeiro, le Programme de Micro Financement du Fonds pour l’Environnement Mondial est un mécanisme d’appui technique et financier aux projets communautaires novateurs, pouvant contribuer à la conservation et à la restauration de l’environnement mondial.

La mise en place de ce programme s’appuie sur la conviction que la résolution efficace des problèmes de l’environnement mondial passe par la recherche des solutions locales et la mise en œuvre d’actions communautaires.

Pour prendre part à cet élan, la république de Djibouti à travers mon département et avec l’appui du Fonds pour l’Environnement Mondial comme partenaire financier et du Programme des Nations Unies pour le Développement comme administrateur, a initié le processus de mise en place de ce Programme de Micro Financement depuis 2007.

Le Ministère de l’Environnement n’a pas cessé de les appuyer techniquement jusqu’à ce jour.

La cérémonie qui nous réunit aujourd’hui s’inscrit dans ce cadre et particulièrement dans le contexte de la participation des tissus associatifs dans la lutte contre tout facteur d’altération de notre environnement.

Permettez-moi de rappeler que ce programme, qui existe dans notre pays depuis plusieurs années déjà, est plus que pertinent au regard du contexte national. En effet, notre pays reste vulnérable à plusieurs problématiques environnementales à savoir la perte de la biodiversité, les effets néfastes des changements climatiques, l’avancée du désert, la gestion des produits chimiques et déchets dangereux, la pollution des eaux océaniques et territoriales…etc.

Face à ces défis inédits, il est apparu nécessaire au gouvernement Djiboutien d’associer la société civile dans la protection de l’environnement et dans sa lutte quotidienne pour promouvoir un usage durable de nos écosystèmes.

L’implication de la société civile dans le développement des mesures d’adaptation au changement climatique démontre l’engagement de celle-ci à apporter sa contribution en vue de protéger notre environnement et ses ressources. Le rôle des associations dans la protection de l’environnement est primordial.

Suite au développement d’une stratégie nationale ayant mis en exergue les priorités environnementales de la République de Djibouti, 16 associations ont été sélectionnées de manière participative par un comité composé d’un panel diversifié regroupant les ministères clés ainsi que des représentants de la société civile. Je profite de cette occasion pour remercier l’ensemble des membres de ce comité pour leur disponibilité et leur abnégation dans l’exécution de ces tâches.

Permettez-moi de féliciter les associations sélectionnées. J’aimerais saisir cette opportunité pour les encourager à persister dans leur engagement en faveur de la protection de l’environnement car la société civile est aujourd’hui mondialement reconnue comme un acteur à part entière du changement nécessaire pour renforcer la gestion durable de l’environnement.

Je suis convaincu que vous jouerez un rôle de relai et d’appui communautaire pour la protection et la préservation de l’environnement et que vous utiliserez vos projets respectifs pour améliorer les conditions de vie de vos concitoyens. A partir d’aujourd’hui, vous êtes et restez nos partenaires privilégiés sur le terrain pour initier une prise de conscience et sensibiliser la population sur les problématiques environnementales de notre pays.

Mes remerciements s’adressent en particulier au Fonds pour l’Environnement Mondial et au PNUD qui ne ménagent pas leurs efforts pour nous accompagner dans nos actions quotidiennes de gestion rationnelle des ressources naturelles, de préservation de l’environnement, et de promotion du développement durable.