Les autorités ont  initié beaucoup d’action dans l’intérêt des jeunes, pour lutter contre le sous emploi et la pauvreté. La création d’emplois est un objectif prioritaire. Le chômage reste une préoccupation à laquelle le gouvernement  tente de répondre.

L’emploi créé dans le secteur formel public ou privé ne suffit pas  à résorber les flux des entrants sur le marché du travail. Nos jeunes diplômés rencontrent des difficultés croissantes à s’insérer dans la vie professionnelle, faute de qualifications  adaptées, et de débouchés.

L’apport de la fonction publique dans la lutte contre le chômage sera limité puisque la masse salariale est déjà insoutenable. Le gouvernement met beaucoup d’espoirs sur la plateforme multimodale et les zones franches qui offriront un gisement d’emploi aux répercutions nationales, afin de baisser le taux de chômage des jeunes.

Ainsi, le projet des zones Franches au PK 23 met en perspective un avenir prometteur à anticiper. C’est pourquoi nous devons nous préparer pour répondre à ces offres d’emplois et aux opportunités que cela engendrerait.

D’autres outils d’insertion ont été initiés par le Ministère du Travail, tel que le contrat de professionnalisation et le dispositif d’apprentissage, pour répondre aux défis de l’emploi.

Le but recherché étant de faire de la formation un véritable tremplin vers l’emploi afin de développer les compétences en adéquation avec les besoins des employeurs en agissant en amont  du marché du Travail.

Mon département a réalisé des avancées notables dans le renforcement des capacités de l’ANEFIP pour que cette Agence remplisse pleinement ses missions. Ainsi  l’Observatoire National de l’Emploi et des Qualifications est opérationnel. Sa mission est de recueillir les informations du marché du travail et de produire une base de données sur l’emploi et les qualifications.

Le répertoire opérationnel des métiers et des emplois, document qui décrit l’ensemble des activités et des Compétences nécessaires pour l’exercice des métiers présents et futurs, a été validé par les employeurs pour cinq secteurs d’activités. Ce document est disponible à l’ANEFIP.

Tous ces outils devront générer des informations relatives à l’adéquation Emploi/Formation sur les niveaux de compétences, les secteurs d’activités demandeurs, la nature des formations à promouvoir.

Beaucoup d’autres pistes d’actions ont été mises en œuvre en coordination avec les employeurs, les partenaires du développement et les acteurs du marché du travail pour une insertion réussie de 280 jeunes.  Ces recrutements se sont fait à travers le contrat de professionnalisation qui s’est imposé comme une solution à la problématique du chômage des jeunes diplômés.  Cet outil d’insertion sera pérennisé par l’ANEFIP, sur ressources propres générées par les recettes du permis de travail récoltées par l’agence.

Les grandes lignes des actions engagées par mon département dans les domaines objets de ses missions ont porté sur des points suivants.

Dans le domaine de la réforme de l’administration, le volet majeur des activités mis en œuvre concerne l’implantation de la déclaration du Service au Citoyen (DSC) qui est un instrument pour apporter les remèdes nécessaires à l’administration pour rendre un service public efficient à l’usager. Cette charte demeure l’élément prioritaire de la Réforme. Les ministères ciblés ont fait beaucoup d’efforts dans l’accueil des usagers, l’amélioration des méthodes de travail et des procédures pour réduire les délais de traitement des requêtes. Actuellement, la DSC a été élargie à l’ensemble des départements ministériels. Le Secrétariat Exécutif accompagne cet effort. D’autres actions et mesures engagées dans la modernisation des textes de la Fonction Publique tel que le Code de Bonnes Conduites pour le professionnalisme et l’éthique dans la Fonction publique ont été mis en application.

En matière de formation permanente, l’INAP a consolidé et pérennisé ses acquis. L’institut a élargi son champ d’activités par un partenariat noué avec le ministère du Budget pour loger le Centre d’Application Financier (CAF) destiné à dispenser des formations spécifiques aux départements chargés de la Gouvernance économique et Financière.

En matière d’encadrement législatif du marché du travail, le ministère a renforcé l’ITLS pour la rendre plus efficiente et lui permettre de remplir pleinement ses missions. Ses locaux ont été réhabilités, l’ITLS a été doté d’équipements et de moyens de déplacement pour se consacrer à sa mission prioritaire qui est le contrôle. Ainsi, l’institution est capable de débusquer le recours abusif, et non règlementaire à la main d’œuvre étrangère.

En matière d’administration du travail, le CONTESS, Instance tripartite de concertation, a adopté des séries de textes, qui renforcent la législation du travail. Tel que la mise en place du SMIG, un cadre d’exécution du dispositif de l’apprentissage, un texte qui renforce l’encadrement juridique des APE, un important texte sur la prise en charge et l’insertion des personnes à besoins spéciaux et les handicapés ont été adoptés lors de la dernière session du CONTESS.

En outre, la commission paritaire de la révision des conventions collective a été mise en place.

Un autre axe du travail de la Direction du Travail vise la mise en œuvre des textes issus de la relecture du Code du Travail afin d’intégrer les correctifs dans la législation du travail pour s’assurer de l’effectivité de leur application.