Que des chemins parcourus pour faire de Djibouti un pays émergent !

Ahmed Abdillahi Aïdid Ancien député à l’Assemblée Nationale.

Rapporteur général de la commission des finances et de l’économie. Ancien cadre supérieur de banque.

Je dis bien souvent que des chemins parcourus pour le pays sur la voie d’un véritable développement durable. En effet, un rapide examen de la situation politique, économique et sociale, de 1999 à ce jour, démontre aisément les progrès accomplis.

Le président que j’ai toujours qualifié de battant au sens noble du terme s’est battu sur tous les fronts, aussi bien sur le plan intérieur que sur le plan extérieur, pour faire hisser notre patrie vers le haut. Citons entre-autres :

– une démocratie qui bat son plein avec un multipartisme intégral sans parler de l’arrivée croissante des femmes au parlement. Un événement majeur.

– une croissance en perpétuel augmentation.

– un système bancaire diversifié et solide qui offre tous les services domestiques et internationaux dans une économie axée essentiellement sur le secteur tertiaire.

– Des infrastructures modernes indispensables pour faire face à la concurrence régionale et internationale dans un monde régis par une mondialisation effrénée.

– Des investissements qui ont nécessité du courage et des sacrifices sur le plan de la santé et l’éducation.

En conséquence, le niveau de vie des Djiboutiens s’est nettement amélioré. A cet égard, un combat farouche contre le chômage, un phénomène mondial, est mené en parallèle.

Concernant l’extérieur, notre pays jouit d’une image de marque grâce à notre stabilité dans une région en proie aux conflits. Notre diplomatie active, aussi bien sur le plan bilatéral que sur le plan multilatéral, contribue grandement à l’attrait que représente Djibouti au niveau mondial.

Il n’est un secret pour personne que le chef de l’Etat, M. Ismaïl Omar Guelleh, compte parmi les leaders africains écoutés sur la résolution des conflits et sur la problématique du développement. Infatigable, n’hésitant pas à mettre la “main à la pâte ” comme on le voit si besoin était, ces derniers temps où les ministres et leurs principaux collaborateurs sont soumis à des examens en vue d’une meilleure collaboration entre notamment les différents départements dans un souci d’une meilleure efficacité.

Dans l’exercice de ses fonctions, le président de la République est soucieux à l’endroit de l’histoire comme tout grand homme et, a fortiori, un leader choisi par son peuple pour le conduire vers un avenir meilleur.

En un mot, le chef de l’état, conscient de ses responsabilités, a pour principal souci de savoir faire de Djibouti, à moyen terme, un pays émergent pour le plus grand bonheur des Djiboutiens.

Dans cette entreprise noble et porteuse de bienfaits, il nous revient l’impérieuse nécessité de lui emboîter le pas, sans fausses notes.

Alors comment se présente brièvement Djibouti  aujourd’hui ?

Tout d’abord, elle se distingue par des structures étatiques modernes qui fonctionnent à plein régime sur le plan qualitatif.

En second lieu, le pays connaît une profonde transformation sur le plan économique et social. Avec un taux de croissance en perpétuel évolution favorable de 7% l’an dernier, les objectifs à moyen terme sont très optimistes. La diversification de l’économie et des acteurs plus un code d’investissement attractif ont joué pleinement. A ceci, il convient d’ajouter que le président a tiré avantage judicieusement de notre position géostratégique. Ce faisant, il a une haute idée qui est celle de hisser Djibouti au niveau à revenu intermédiaire. Parmi les leviers utilisés, il y a ce qu’il appelle une diplomatie au service du développement.

Sur le plan social, les avancées sont nombreuses et indéniables, c’est le moins que je puisse dire. En matière de santé et d’éducation, Djibouti a en effet  accompli des pas de géant sous la houlette de M. Ismaïl Omar Guelleh.

Concernant la santé, la multiplication des structures de soins à travers tout le territoire, basée sur une stratégie planifiée et un personnel médical de qualité à tous les niveaux, est un exemple vivant.

Citons également dans ce domaine la mise sur pied de la carte vitale. Une évolution plus que majeure en termes de couverture qu’il convient de saluer et d’apprécier à sa juste valeur. En effet, peu de pays africains peuvent s’enorgueillir de cet outil performant.

L’enseignement lui aussi a constitué pour le président de la République son cheval de bataille et ce dès son arrivée au pouvoir. La situation que nous vivons se passe de commentaires. Nous en sommes à la 3ème université dont l’une forme nos futurs médecins. Je ne sais pas si vous vous en rendez compte.

Je ne saurais terminer sans reprendre ce que j’appelle la grande victoire du président Guelleh qui est d’ordre psychologique dans la mesure où il est parvenu à insuffler dans l’esprit de ses compatriotes une confiance en eux et en leur pays de par sa dextérité intellectuelle et pédagogique.

Les Djiboutiens sont debout comme un seul homme et savent que tout est possible dès lors où le mental est là.