Le ministre de la Justice et des Affaires pénitentiaires, chargé des Droits de l’Homme, Moumin Ahmed Cheikh, a présidé dimanche dernier la cérémonie d’ouverture de la section des archives numériques au sein du tribunal de première instance. L’objectif de cet archivage numérique est de mieux servir les administrés afin de réduire le coût et la durée de la recherche. L’acquisition de ce nouvel équipement a été financée par l’organisation non gouvernementale(ONG) Wamy. En effet, la mise en place de ce centre est le fruit d’un partenariat entre l’Etat djiboutien et l’ONG Wamy, spécialisée dans l’appui aux jeunes musulmans du monde. La cérémonie a vu la participation du président de l’ONG Wamy, Mayser Mohamed Seif, du président du tribunal de première instance, Ibrahim Farah Adaweh, du secrétaire général du ministère de la Justice, Maki Omar Abdoulkader.

Dans une brève allocution prononcée à cette occasion, le président de l’ONG Wamy, Mayser Mohamed Seif, a indiqué en substance qu’«on vient de passer de l’ère analogique à l’ère numérique pour faciliter la recherche et ainsi mieux servir le public. Car cette institution regroupe tout l’archivage de la République depuis sa création en 1917 ». De son côté, le secrétaire général du ministère de la justice, Maki Omar Abdoulkader, a affirmé que « la numérisation de l’archivage va énormément faciliter le volet de la recherche en réduisant aussi la durée du travail ». Il a par ailleurs remercié l’ONG Wamy de son soutien indéfectible pour améliorer et faciliter la vie des djiboutiens au quotidien.

Soulignons au passage que la République de Djibouti fait partie d’une quarantaine de pays où cette ONG possède de représentation officielle. Près de 500 associations caritatives, reparties dans tous les continents du monde, sont partenaires de l’ONG Wamy dont le siège social est situé à Riyad, capitale du Royaume d’Arabie Saoudite.

Mohamed Chakib