Le ministre de l’équipement et des transports, Moussa Mohamed Ahmed, accompagné du nouvel ambassadeur de la république fédérale démocratique d’Ethiopie, Abdulaziz Mohammed Ibrahim, du député Ahmed Mohamed Ali, du 1ier adjoint du préfet de Dikhil, Youssouf Ali Iyeh, et de plusieurs hauts responsables de l’agence djiboutienne des routes (ADR), s’est rendu jeudi dernier dans la région de Dikhil, plus exactement dans la localité de Daguirou dans la sous préfecture de Yoboki.

Ce déplacement a permis de constater de visu l’état d’avancement des travaux de réaménagement de la dernière tranche, longue de 20 km environ, de la route nationale n° 1 (RN1), financés par le Japon. Il s’agit d’un tronçon allant de la localité de Yoboki à la ligne frontière séparant Djibouti et l’Ethiopie.

Le ministre Moussa Mohamed et ses accompagnateurs ont d’abord visité la base des entreprises japonaises installées dans cette localité. A noter que la société ‘‘DAI NIPPON-TODA’’ est chargée de la réalisation des travaux de la route et que le bureau ‘‘YOCHIYO Engineering Compagny’’ supervisera les travaux sous le contrôle de l’Agence Djiboutienne des Routes.

Après avoir reçu des explications relatives à ces travaux, la délégation s’est dirigée vers le chantier de réhabilitation de la route qui commence de la localité Daguirou jusqu’à la ligne blanche, au-delà du poste frontalier de Galafi.

Sur place, le ministre de l’équipement et des transports et les autres membres de sa délégation ont constaté de visu l’évolution des travaux de scarification de la chaussé existante qui constitue un point de départ d’un vaste programme de l’élévation du niveau de service du corridor Djibouti-Ethiopie lancé par le ministère l’Equipement et des Transports sous l’impulsion du président de la République.

Les cadres de l’Agence Djiboutienne des Routes ont appris par la suite à leur ministre de tutelle et sa délégation que la section de route comprise entre la ville de Dikhil et la localité Doudoubalala sera réhabilitée par l’ADR qui a récemment réceptionné divers engins et équipements de la part du gouvernement du Japon.

Pour renforcer sa position, placée au croisement de la mer rouge et de l’océan indien, plus exactement aux portes du détroit de Bab-el-Mandeb sur la deuxième route maritime commerciale du monde, et confirmer ainsi son statut de porte d’entrée du continent africain, notamment de celui du marché commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA), fort de plus de 400 millions de consommateurs, la république de Djibouti s’est lancée avec l’aide de pays amis à la réhabilitation de ses couloirs terrestres et à la construction de plusieurs autres. Après la construction de la route Tadjourah-Obock,  suivi de l’axe Djibouti-Loyada puis la route reliant le port de Tadjourah à la ville d’Elidar de l’autre côté de la frontière éthiopienne, le pays s’est actuellement engagé à réhabiliter et à réaménager la dernière tranche de la RN1.

Rappelons que le projet de réalisation de ces travaux, d’un montant de trois milliards quatre cent cinquante millions de Yen, équivalant environ cinq milliards quatre cent soixante dix huit millions cent soixante cinq mille francs Djibouti, est pris en charge par la coopération financière non-remboursable du Japon afin d’améliorer l’efficacité et la capacité du système des transports et de soutenir le développement économique et social de la république Djibouti.

Rachid Bayleh