Les transferts monétaires aux groupes vulnérables constituent un investissement dans la perspective de refondation du capital humain. Un investissement qui est assorti de mesures d’accompagnement propices au renforcement du  bien-être sanitaire, des capacités éducatives et productives des ménages éligibles au programme national de solidarité famille (PNSF) depuis 2016. 

Les débuts du programme de transferts monétaires datent de 2012. Initié à titre expérimental pour la première fois par le ministère des Affaires sociales et des Solidarités (MASS) et le Programme alimentaire mondiale(PAM),  le dit programme est reconduit pour la sixième année consécutive dans la banlieue de Balbala. Sa raison d’être est le soutien au pouvoir d’achat des ménages pauvres en milieu urbain. Ses instigateurs ont amélioré les modalités de ce projet de transferts monétaires au fil du temps. Ils ont innové en 2015 avec l’utilisation des technologies de l’information et la communication (TIC) afin de transférer la valeur des coupons alimentaires aux bénéficiaires.

Ce programme de transferts monétaires électroniques a pour objectifs d’atténuer l’insécurité alimentaire des foyers nécessiteux dans les zones périurbaines, et de redynamiser l’économie locale.  Le nombre de bénéficiaires est sans cesse croissant depuis 2012. Trois années plus tard, environ 3.700 ménages, identifiés comme éligibles au programme, ont reçu chacun un transfert mensuel de 8.000 FDJ pendant 3 mois.

Les transferts monétaires font partie intégrante du programme national de solidarité famille(PNSF), lancé en 2016 par le chef de l’Etat. Avec une différence de taille qui est la somme de 30.000 FDJ qui est depuis allouée aux familles bénéficiaires du PNSF chaque trimestre durant une année.

Ainsi, le MASS et le PAM considèrent l’octroi de ce montant forfaitaire comme un investissement dans la perspective de refondation du capital humain. Un investissement qui est assorti de mesures d’accompagnement propices au renforcement du  bien-être sanitaire, des capacités éducatives et productives des ménages éligibles au PNSF. 

Le département ministériel des affaires sociales et des solidarités et son partenaire onusien veulent par ce biais briser le cycle de transmission intergénérationnel de la pauvreté.

C’est pourquoi le MASS et le PAM devront poursuivre les transferts monétaires aux groupes vulnérables dans les différentes zones d’intervention du PNSF.

Source : MASS