Par FAHIM

Le périple à travers les régions de l’intérieur du pays que le Président Ismaïl Omar Guelleh a entamé en fin février à Dikhil, la ville symbolique de l’unité, en passant par Yoboki puis Arta et Damerjog, a bien repris hier. Cette deuxième phase de la tournée présidentielle de proximité entreprise

dans l’objectif d’un dialogue constructif et direct avec le peuple sans intermédiaire ! –, concerne cette fois-ci la région Assajog, puis, dans l’intervalle de deux jours de répit, les régions du nord, en l’occurrence Tadjourah et Obock.

Alors que dire de cette initiative présidentielle inédite, cette volonté au plus haut niveau de l’Etat ? Cette action noble perçue par certains, certaines langues fourchues qui n’hésitent pas à parler prématurément de campagne électorale et des on-dit ou autres élucubrations politiciennes et insidieuses. Ces personnes au verbe facile et creux, qui tirent sur tout ce qui bouge sans prendre la

peine de réfléchir, d’analyser sereinement le fait et de voir les choses autrement que sous de mauvaises augures, devraient se détromper. Car il y a nuance entre esprit critique et esprit de critique.

En effet, si on suit de près l’actualité, on ne manquera pas de relever l’intérêt suprême pour l’avenir du pays de ces tournées de proximité du président de la République, ce face-à-face avec le peuple, avec ses concitoyennes et concitoyens. Il suffit d’un peu de bon sens.

Du bon sens pour savoir que cela reflète la volonté du Président de nouer constamment avec la population des contacts interactifs au cours desquels toutes les problématiques sont abordées sans tabou, de répondre aux préoccupations, aux doléances du peuple, de s’enquérir de leurs besoins, des difficultés vécues et d’y apporter des réponses adéquates, si possible dans l’immédiat ou par la suite, pour non seulement renforcer la solidarité nationale et la cohésion sociale mais aussi et surtout pour faire avancer ce pays, le nôtre, et le hisser vers l’avant, vers un avenir meilleur, cherchant le bien-être de chacune et chacun. En un mot, savoir ce qui a été accompli en matière de développement du pays, ce qu’il faut encore réaliser et ce qui reste à faire à long et moyen termes.

C’est vrai que c’est un processus nouveau mais qui permet d’approfondir avec le peuple les orientations politiques et les stratégies de développement du pays. Le peuple doit être consulté régulièrement que ce soit au niveau de la capitale ou dans les régions de l’intérieur. C’est simple comme bonjour. Tout est dit !