Le Président de la République, M. Ismail Omar Guelleh ne put, pour des raisons d’ordre météorologique et d’incompatibilité avec son déplacement prévu à bord d’hélicoptère, se rendre lundi à la localité de Madgoul censée abriter la seconde phase du débat citoyen entérinée au profit de la région de Tadjourah.
Si indépendamment de sa volonté, le Chef de l’Etat n’a pu assister au dialogue qu’il a souhaité et planifié lui-même avec ses compatriotes de Madgoul et les localités environnantes, il prit toutefois les dispositions nécessaires à la tenue de l’Evènement.
Notamment, en demandant à trois membres de son gouvernement de le représenter et de s’astreindre, comme il fait lui-même, à l’ensemble des activités propres à cet exercice d’échange, de débat, de concertation et de formulation des requêtes propices au bien-être des populations de nos régions de l’intérieur.
C’est pourquoi, le dialogue citoyen dévolu à Madgoul et les localités voisines souscrit au protocole désormais établi et, reposant sur un round préalable de discussions et d’évaluation de la portée des actions publiques introduites au profit du développement économique. L’état des secteurs de base, notamment l’éducation, la santé et les routes a été évoquée. L’apport de la puissance publique dans le domaine du développement social a ensuite été abordé.
Les débats ont ensuite été étendus aux initiatives engagées, sur le principe de leurs spécificités et potentialités économiques, en faveur de l’essor et développement de Madgoul et localités environnantes. Le ministre de l’intérieur, Moumin Hassan Cheick, le ministre de l’agriculture, de l’eau, de la pêche, de l’élevage et des ressources halieutiques, Mohamed Ahmed Awaleh et le secrétaire d’état chargé de la décentralisation, Hamadou Mohamed Aramis, sont les trois membres du Gouvernement qui ont représentés le Président de la République à Madgoul. S’ils ont pris note de la satisfaction exprimée par les communautés de Madgoul et les zones voisines et, relative au renforcement du niveau d’approvisionnement en eau avec lequel elles ont noué sous l’effet des réalisations de l’état, les trois ministres n’ont pas manqué d’adhérer à la requête ayant trait à l’urgence d’entériner des écoles et dispensaires de santé dans ces localités. « Le niveau efficient d’approvisionnement en eau qui caractérise désormais nos localités est source de sédentarisation de plus en plus durable », ont fait remarquer les ressortissants de Madgoul et zones voisines qui se sont relayés au micro. « La création d’écoles et de dispensaires de santé ne relèvent plus pour nous de doléances superflues », ont insisté d’autres. Quant à l’apport sollicité par ces populations en vue d’une plus grande implication de l’Etat en matière de création d’emplois et d’activités génératrices de revenus, il a été « d’ordre financier, notamment un appui au profit de la coopérative, déjà en place, des femmes de cette région».
« Le développement économique de notre région est en partie lié également à l’attribution de subventions pour accroitre nos productions dans le domaine de l’élevage et de l’agropastoralisme», ont également déclaré certains intervenants.
L’ensemble de ces requêtes ont acquis une première approbation de la part des trois ministres représentants le Président de la République lors de ce dialogue citoyen à Madgoul.
Ces derniers ont assuré les populations rencontrées qu’ils produiraient au Chef de l’Etat les «comptes rendus exhaustifs de leurs échanges avec elles. »
« Nous n’omettrons pas de corroborer aussi le bien-fondé lié au projet visant à déchoir à l’apiculture, l’élevage des abeilles, un rôle efficient du développement de votre localité», ont promis les trois Ministres.
Bourgade paisible située à une quinzaine de kilomètres de la frontière nord-est de notre pays avec l’Ethiopie, la localité de Madgoul s’est acquitté d’un accueil populaire pour la délégation nationale de haut niveau qu’elle a reçue ce lundi.
Toutes les composantes de sa population, jeunes, femmes, notables ont souhaité la bienvenue aux Ministres et hautes personnalités publiques venus s’enquérir de leurs situations.
Elle mit également à profit ce dialogue citoyen pour marquer, malgré sa situation géographique périphérique, son engagement et détermination à souscrire avec égal intérêt et implication en faveur des acquis majeurs de notre nation, notamment la volonté de vivre ensemble, la communauté de destin et l’intransigeance à tout ce qui peut de loin ou de près nuire à notre unité et cohésion, notre stabilité et paix sociale.