Elle est notre chair, notre sang, notre colonne vertébrale. Je ne peux définir dans un texte ce qu’elle représente pour moi, sa fille unique Souad, et pour ses petits-enfants. Mais je voudrais, à l’occasion du 43ème anniversaire de notre indépendance, témoigner mon amour et mon admiration à celle qui nous a enseignés tant de bonnes choses : ma tendre mère Fadoum Ahmed Abaneh, veuve du défunt Mahamoud Harbi Farah.

Notre pays a aujourd’hui 43 ans. 43 ans de liberté, de dignité et de paix. 43 ans de progrès. 43 ans de réussite. Tu as été en première ligne dans le combat pour l’indépendance. Aux côtés de ton mari, mon cher père, tu auras défendu avec courage et détermination le droit du peuple djiboutien d’accéder à sa souveraineté. Nous autres, djiboutiens, avons eu cette chance d’avoir des parents, grands-parents, qui se sont sacrifiés pour que nous vivions aujourd’hui dans la paix et la dignité. Grâce à vous, chers ainés, nous sommes respectés à travers le monde. Grâce à vous, chers ainés, nous sommes un peuple qui compte. Grâce à vous, chers ainés, nous sommes un peuple en paix avec lui-même et avec les autres.

A moi, ta fille Souad Mahamoud Harbi et à tes petites enfants, tu nous as enseignés les valeurs de la république, l’amour de la patrie, la sagesse. Pour nous, tes enfants, tu es une lumière qui illumine nos cœurs et nos esprits.  

Certes, ton histoire et ton dévouement ne peuvent se résumer en quelques paragraphes. Mais sache que nous sommes fiers d’être les enfants d’une grande dame, une icône. Une vraie. Bonne fête Hoyo !

SM