C’est avec une grande tristesse que j’ai appris la nouvelle du décès de Ali Guelleh Aboubaker.

Le 27 avril 2020, la république de Djibouti a perdu un de ses plus estimés fils. Moi, j’ai perdu un ami et un frère. Aucun mot ni expression ne me vient à l’esprit, car j’ai le cœur lourd, pour décrire de façon forte l’émotion que je ressens face à cette perte. Cependant, je dois me résoudre ici à cette réalité qui reste la volonté du Très-Haut et Miséricordieux, Allah. Et si aujourd’hui je dois conter comment cet homme a vécu, je dirais, en “homme d’honneur”.

Et tant qu’homme politique, son parcours fut exemplaire car il vivait pour son pays. Et au moment où sa patrie traversait une période d’adversité, tout le monde se rappelle de son rôle crucial, décisif et capital aux accords concluants d’Abba’a qui ont restauré la concorde et l’unité nationale dans le pays.

Son talent en tant qu’homme politique ne se limitait pas seulement à son aptitude de médiateur mais allait bien au-delà. Il s’est distingué dans sa capacité à élaborer des projets vitaux dans le développement économique du pays. Sa vocation première, et on aurait dit qu’il était prédisposé à cela, était de donner le meilleur de lui-même pour apporter au peuple djiboutien une vie décente.

Encore une fois, les mots manquent. Ali Guelleh Aboubaker était aussi un père de famille exceptionnel. Et aux membres de sa famille ainsi qu’au président de la République, je dis combien serait vain et inutile le moindre mot de ma part pour essayer de vous distraire du chagrin causé par une aussi terrible perte. Mais je ne peux toutefois m’empêcher de vous rappeler la consolation que vous pourrez trouver dans la gratitude de notre nation pour laquelle il a tant donné ; et je prie pour que le Très-Haut apaise la douleur de votre affliction.

Qu’Allah lui accorde sa miséricorde et l’accueille en son paradis éternel.

Galal Abdourahman Chamsan

dit Galalo