La secrétaire générale du ministère de la femme et de la famille (MFF), Anissa Hassan Bahdon, a présidé hier matin dans la grande salle de réunion de son ministère, un atelier de formation sur la bonne gouvernance et la mise en place d’un système permettant de bien mener la coordination nationale de réponse aux violences basées sur le genre. Destiné aux personnels de ce ministère, ledit atelier organisé par le MFF en collaboration avec le FNUAP est dirigé par une experte internationale dans ce domaine, en l’occurrence Mme Carmen Del Rosario.
Les violences basées sur le genre (VBG), sont considérées comme l’une des violations des droits de l’homme, les plus fréquentes dans le monde. Pour mieux répondre aux victimes de ces actes barbares, le ministère de la femme et de la famille en collaboration avec le bureau local du FNUAP, a mis en place un système de gouvernance qui permettrait de mieux coordonner les actions sur les victimes. Former donc le personnel dans la mise en œuvre de ce système s’avère nécessaire. C’est du moins l’objet de la formation sur la bonne gouvernance organisée hier matin dans la grande salle de réunion du MFF. Présidé par la secrétaire générale de ce département ministériel, Anissa Hassan Bahdon, l’évènement a réuni sur place, le conseiller technique du MFF, Houmed-Gaba Omar Abdoulkader, des représentants du bureau local du FNUAP et une vingtaine de cadre de ce ministère, bénéficiaire de cette formation.
Il s’agit pour le ministère de la femme et de la famille (MFF), organisateur de cet événement en collaboration avec le FNUAP d’outiller ses cadres techniques afin qu’ils puissent mieux comprendre et s’approprier en ce qui concerne les responsabilités de la gouvernance dans la réponse nationale aux violences basées sur le genre , conforment avec les actions de mise en œuvre du paquet essentiel de service fourni aux victimes de ces actes dont notamment ceux des mutilations génitales féminines.
A noter que la gouvernance fais partie des composantes à mettre en œuvre pour assurer une approche inclusive de la réponse nationale ainsi qu’une coordination multisectorielle dans le suivie des politiques et des lois en vigueur au niveau nationale ainsi que le suivi évaluation de la qualité de la réponse au VBG basée sur les évidences liées à la collecte de données multisectorielles.
Après un mot de bienvenue de la secrétaire générale du MFF, Anissa Hassan Bahdon, l’experte internationale dépêchée sur les lieux par le FNUAP, Carmen Del Rosario a présenté les documents du protocole. Au cours de cet atelier, les participants se sont imprégnés des voix et moyens d’encadrer les programmes, normes et services proposés pour les victimes de ces genres de violences basées sur le genre.
Rachid Bayleh