Les contours de la stratégie nationale sur les ressources zoo génétiques et de son plan d’action sont au cœur de la conférence de deux jours qui a démarré hier ses travaux sous les lustres de l’hôtel Les Acacias.  Et ce sur l’initiative du ministère de l’Agriculture, l’Eau, la Pêche, et l’Elevage, chargé des Ressources Halieutiques (MAEPE-RH), qui marquait le lancement du processus d’élaboration de cette stratégie nationale.

Ainsi, des acteurs du MAEPE-RH en charge de la gestion des ressources zoo génétiques, des consultants nationaux, et des experts internationaux sont appelés à se pencher sur le sujet.

A charge pour les uns et les autres de confronter leurs points de vue autour de la thématique à l’ordre du jour de cette conférence. Les instigateurs de ces assises en attendent d’abord la mise en place d’un comité consultatif  et ensuite l’émergence chez les membres du dit-comité d’un consensus autour des axes directeurs de la stratégie nationale sur les ressources zoo génétiques.

Traduction : les recommandations, issues des travaux de cette conférence, devraient jeter les bases d’une approche stratégique et globale de l’utilisation, du développement et de la conservation durable des ressources génétiques animales. Avec à terme l’atteinte d’un triple objectif qui est d’accroître et d’améliorer la production alimentaire et la sécurité alimentaire, de réduire la pauvreté, et de contribuer au développement rural .

La confidence émanait du directeur de l’élevage et des services vétérinaires, Moussa Ibrahim Cheikh.

A l’entendre, le MAEPE-RH entend promouvoir l’utilisation plus large de la biodiversité du bétail à travers la conception des meilleurs schémas d’orientation futurs des rôles des ressources zoo génétiques nationales. 

Les résultats escomptés par ce biais sont l’amélioration de la santé et de la nutrition humaines, l’élargissement des possibilités de diversification des moyens de subsistance et de génération de revenus, et la réduction du niveau de pauvreté. C’est tout le sens de la présente conférence. Car elle vise le renforcement de la sécurité alimentaire sous les cieux djiboutiens. Cela passe par l’élaboration d’une stratégie nationale, assorti d’un plan d’action, qui devrait aider les différents intervenants à décider des moyens d’utiliser plus efficacement nos ressources génétiques animales, en tenant pleinement compte de la situation et des priorités nationales, notamment des ressources humaines et financières disponibles pour la mise en œuvre comme l’a martelé avec insistance le directeur de l’élevage et des services vétérinaires.

Toujours selon Moussa Ibrahim Cheikh, de tels instruments permettront aux décideurs et aux néophytes du grand public de mieux comprendre l’importance des ressources génétiques animales, les multiples rôles et valeurs de l’élevage et la nécessité de préserver la diversité génétique qui permettra de s’adapter à l’évolution des conditions.

Sadik Ahmed