Dans un discours prononcé hier à l’occasion du sommet des chefs d’Etats de l’IGAD à Nairobi le Président de la République M. Ismail Omar Guelleh a déclaré que « je souhaiterais aujourd’hui que nos échanges, permettent non seulement une lecture commune des défis à relever qu’ils soient environnementaux, sécuritaires ou socio-économiques, mais surtout la définition d’une réponse collective et solidaire pour le grand bien de la paix, de la stabilité et du développement de notre sous région. ». Nous vous reproduisons l’intégralité de l’intervention du chef de l’Etat.

Notre sous région est en proie à des foyers de tensions de plus en plus complexes qui injectent instabilité et division. La raréfaction des ressources naturelle entraine bien souvent le déplacement des populations et  des tensions communautaires qui s’expriment de nos jours en armes automatiques. Ces situations menacent notre vivre ensemble et créent le chaos.

On ne soulignera jamais assez le rôle essentiel des mécanismes de gestion et de médiation des conflits. Nous devons ainsi inlassablement travailler à renforcer d’une part les infrastructures de paix chargées de gérer les conflits et les crises locales, et continuer d’autre part la promotion de solutions inspirées par nos traditions locales et nos valeurs de respect mutuel et de partage. Il est  incontestable, que ces crises, qu’elles soient  inter ou intra états, inversent nos priorités de développement et entravent notre marche vers le progrès. Je reste convaincu qu’aucun d’entre nous ne pourra assurer la stabilité politique, sociale et économique, si  un seul pays de notre région, lutte contre l’insécurité et l’instabilité. Oui, notre salut individuel et collectif réside dans notre stabilité, notre unité, notre cohésion et notre capacité de dialogue. C’est pourquoi, nous suivons avec préoccupation le différend entre nos deux pays frères que sont l’Ethiopie et le Soudan et lançons un appel au règlement pacifique.

L’engagement à œuvrer pour la création d’un climat de paix et la protection et l’amélioration des relations fraternelles doit, à mon avis, primer en toutes circonstances.

En conclusion, je souhaiterais aujourd’hui que nos échanges, permettent non seulement une lecture commune des défis à relever qu’ils soient environnementaux, sécuritaires ou socio-économiques, mais surtout la définition d’une réponse collective et solidaire pour le grand bien de la paix, de la stabilité et du développement de notre sous région.