Le Conseil de sécurité des Nations Unies a prolongé jeudi dernier  le mandat du groupe d’experts sur la Somalie jusqu’au 15 décembre 2021 et a renouvelé la levée partielle de l’embargo sur les armes visant les forces de sécurité du pays. Par la résolution 2551, adoptée par 13 voix avec deux abstentions, le Conseil, statuant au titre du chapitre VII de la Charte des Nations Unies, a décidé que l’embargo sur les armes devait exempter les livraisons d’armes, l’aide technique et financière ou encore la formation destinées aux forces de sécurité somaliennes.

Il interdit par ailleurs que les armes et l’équipement militaire fournis aux forces de sécurité nationales somaliennes ou aux institutions du secteur de la sécurité somalien soient revendus ou mis à la disposition d’entités autres que les forces de sécurité du pays.

Les exceptions à cet embargo sur les armes concernent la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) et d’autres membres du personnel de l’ONU, la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) ou ses partenaires stratégiques et la Mission de formation de l’Union européenne en Somalie. Le Conseil de sécurité a en outre exempté de son embargo les organisations internationales, régionales et sous-régionales qui tentent de réprimer les actes de piraterie maritime au large des côtes somaliennes.

Par ailleurs, il appelle le gouvernement fédéral de Somalie à accélérer la mise en œuvre de l’architecture de sécurité nationale, y compris les décisions concernant la composition, la distribution et le commandement de ses forces, l’exhortant à mettre à jour et à mettre en œuvre le plan transitoire somalien.

Il souligne également la responsabilité du gouvernement et des Etats membres fédéraux d’assurer la gestion sûre, le stockage et la sécurité de leurs stocks d’armes, de munitions et d’autres équipements militaires.