L’homme d’affaire djiboutien, Yacin Aouled Farah a offert mercredi dernier une ration alimentaire complète composée de sucre, du riz, de la farine, de l’huile, de dattes et d’une boite de lait en poudre à une centaine de familles aux ressources financières limitées issues des secteurs défavorisés de la ville. Ce Don alimentaire a été remis aux bénéficiaires par le biais du groupement civil appelé Wadani assajog.
Une distribution des produits de première nécessité qui survient au dixième jour de ce mois béni de jeûne, de compassion, de soutien aux plus faibles socio économiquement et d’invocations divines.
Le jeûne est un des cinq piliers majeurs de l’Islam. En rompant avec les habitudes qui répondent aux besoins humains primaires, la personne qui jeûne fait aussi l’expérience de la compassion envers les personnes qui sont dans le besoin et qui ont faim.
En islam, le mois de ramadan est considéré comme le temps idéal pour fournir l’aumône ou tout autre soutien alimentaire, matériel ou moral.
Dans cette offre des colis alimentaires, les chefs de quartier ou coutumiers ont eu préalablement la mission de répertorier les ménages les vulnérable socialement de leur zone d’influence.
Ainsi une centaine de famille issue des différentes zones d’habitation du chef-lieu, la ville d’Aska a été sélectionnée pour recevoir cette offre des produits de première nécessité les plus consommés par les ménages du pays.
Le rassemblement de leur remise aux bénéficiaires a vu la participation du vice-président du conseil régional, Daoud Saïd Gueldon et les sages de la ville.
Ces derniers ont salué unanimement le geste de générosité du PDG du groupe « Aoul ». Ils ont déclaré que cette offre des produits alimentaires est une bouffée d’oxygène aux ménages receveurs.
Quant au vice-président de l’instance régionale de la décentralisation, il a rappelé les recommandations de la belle religion musulmane qui exhorte à ses fidèles l’entraide ou le soutien multiforme aux plus faibles d’entre nous.
Il a lancé un appel vibrant aux commerçants ou hommes d’affaires assajogs locaux de suivre cet exemple en venant à la rescousse des personnes les plus nécessiteuses.
Pour leur part, les bénéficiaires ont adressé des remerciements au donateur. Ils ont fait savoir que cette réception de colis alimentaire demeure un soulagement en ce mois de jeûne du mois béni de ramadan.
Ils ont aussi reconnu les soucis de justesse des chefs de quartiers qui ont fait appel aux mères des foyers les plus faibles aux ressources financières limitées.
Ali Ladieh