En collaboration avec ses partenaires, le ministère de la Santé a organisé au Sheraton hôtel un atelier de restitution de la revue à mi-parcours du plan stratégique national de lutte contre le VIH-Sida pour la période 2018-2022.

Placé sous le Secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Saleh Banoita Tourab, cet atelier de restitution fait suite à deux jours de travaux participatifs avec des représentants de plusieurs entités impliqués dans la lutte contre le VIH-Sida.

A noter que cette revue à mi-parcours s’est déroulée en présence du représentant de l’OMS Dr Ahmed Zouiten, du représentant de l’ONUSIDA Mr Farahad Hassan Farah et de plusieurs partenaires techniques et agences des systèmes des nations-unies. L’analyse à mi-parcours a démontré que Djibouti a réalisé des progrès considérables au cours des années passées dans le domaine de la lutte contre le VIH-SIDA et malgré ces efforts consentis et les acquis remarquables enregistrés dans la riposte contre le VIH-SIDA, l’épidémie demeure encore une menace.

En effet, le VIH-SIDA demeure un problème récurrent de santé publique et de développement face auquel il est extrêmement urgent d’y remédier.

Dans son intervention, le secrétaire général de la santé Dr Saleh BANOITA a rappelé les avancées enregistrées mais également les défis à relever dans la mise en œuvre des actions de lutte contre le VIH à Djibouti.

Une semaine auparavant, le ministère de la Santé en collaboration avec l’OMS et l’ONUSIDA a validé la stratégie nationale de lutte contre le VIH/Sida. Les nouvelles directives adoptées lors de ces assises intègrent

plusieurs dimensions à travers la conduite d’etudes comparatives sur les avantages et des inconvenients associés aux médicaments, sur les valeurs et les préférences des personnes vivant avec le VIH ainsi que sur les facteurs liés à la mise en œuvre des programmes de lutte contre le VIH et au coût.

Ces nouvelles recommandations mises à jour vont permettre non seulement d’orienter notre pays à améliorer sa politique de lutte contre le VIH, mais également de servir de document de référence pour la rédaction de la prochaine note conceptuelle du Fonds mondial dont la soumission est prévue pour le premier trimestre de 2020.