Reçu au salon d’honneur de la primature, le président de l’Education Relief Fondation, Sheick Mansour Bin Mussallam, a été distingué hier par le premier ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed, de l’insigne de commandeur dans l’ordre national du 27 juin. Le ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, Moustapha Mohamed Mahmoud, et le conseiller technique du premier ministre, Ali Sillay, ont assisté à cette cérémonie solennelle.

Cette reconnaissance reflète la gratitude du gouvernement à l’égard de Sheick Mansour Bin Mussallam et sa fondation qui, avec le concours du MENFOP, ont réussi en un laps de temps à organiser et à réussir avec succès un colloque mondial à Djibouti. Le premier ministre a ainsi félicité Sheick Mansour Bin Mussallam qui a été désigné secrétaire général pour un mandat de six ans lors de ce 3ème forum BIE 2030 sur «l’éducation équilibrée et inclusive pour tous» qui s’est conclu à Djibouti avec la signature de la charte constitutive de l’organisation de coopération pour l’éducation.

Lors d’un entretien qui a suivi cette remise de médaille, le premier ministre Abdoulkader Kamil Mohamed a fait état de  l’amélioration du système éducatif djiboutien axé autour des valeurs de solidarité où la formation des ressources humaines est essentielle. Pour le premier ministre, le bilinguisme, voire le trilinguisme, est aujourd’hui une réalité car la maîtrise de l’anglais est devenue impérative dans plusieurs écoles et facultés afin d’amarrer le système éducatif au quai du monde anglophone qui nous entoure et devenir ainsi plus compétitif.

Quant à Sheikh Mansour, il a tenu d’abord à remercier le premier ministre pour cette distinction honorifique, puis a indiqué que  « le chemin à parcourir est long», avant que collectivement les pays du Sud adhèrent et adoptent la Charte de l’Organisation de coopération pour l’éducation. Une éducation, a-t-il précisé, « qui ne doit pas rester fragmentée mais viser au-delà de l’apprentissage la transformation sociale axée sur la cohésion sociale grâce à une approche holistique de l’éducation».

Enfin, le soutien des gouvernements à la déclaration de Djibouti est très important dans la mesure où celle-ci tient compte de plusieurs paramètres conceptuels pour mettre en place des politiques et stratégies d’investissement socio-économique et écologique.