La société de croissant rouge de Djibouti en collaboration avec le secrétariat de gestion des risques et des catastrophes (SGRC) a organisé mardi, dans la salle de réunion de la mairie de Djibouti, un atelier de plaidoyer pour la réponse à la crise d’insécurité alimentaire causée par la sècheresse dans la région.

La rencontre a réuni des responsables et experts de quatorze organisations humanitaires, des représentants des institutions ministérielles et des chercheurs de l’université de Djibouti.

Cet atelier fut l’occasion pour les acteurs humanitaires de sensibiliser les responsables des institutions ministérielles et autre acteurs concernés sur la problématique sur l’ampleur de la crise alimentaire causée par la sécheresse dans la région.

En sa qualité d’auxiliaire des pouvoirs publics, le Croissant-Rouge de Djibouti a initié une évaluation complémentaire. Dans cette entreprise, il a bénéficié de l’expertise de la Fédération Internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Et notamment, du cluster basé à Addis Abeba.  Cette évaluation a porté sur les quatre régions que Dikhil, Ali-Sabieh, Obock et Arta. L’équipe conjointe de la FICR et du Croissant-Rouge a effectué une évaluation quantitative et qualitative des conséquences de la sécheresse. Cette dernière a décimé la quasi-totalité du cheptel des populations nomades et détérioré les conditions de vie de ces populations.

Cette évaluation complémentaire conduite à travers le pays aura permis de comprendre de lister les besoins des populations affectées et rendre compte de la réponse adéquate pour les soutenir. Ainsi l’ensemble des intervenants pour agir en synergie et complémentarité. 

A l’issue de cet atelier, les acteurs présents se sont accordés à mettre en place un comité technique chargé d’harmoniser les deux évaluations conduites à ce jour et d’en tirer un plan d’action qui servira de référence à l’assistance.

En dépit de ses faibles ressources, le Croissant-Rouge a démontré par le biais de cette évaluation son rôle d’auxiliaire des pouvoirs publics dans le domaine humanitaire. Et particulièrement en temps de crise ou de catastrophe naturelle.

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