Le centre de développement communautaire (CDC) de Quartier 4 a abrité hier après-midi, la cérémonie de lancement des ateliers de conte en présence du secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports, Hassan Mohamed Kamil, de la vice-présidente de l’UNFD, Hasna Houmed Bilil, de la directrice des CDC, Roukya Hassan Cheikh, et plusieurs autres responsables des deux institutions.

Cette cérémonie, qui est intervenue quelques jours après la réunion de concertation qui s’est déroulée au sein de l’UNFD, a vu la participation des membres  du conseil communautaire du CDC, des femmes leaders de différents quartiers, des conteuses de l’UNFD et des jeunes.

Rappelons que la caravane du conte est un projet initié en avril 2017 par le secrétariat d’Etat à la Jeunesse et aux Sports(SEJS). Il a pour objectif de renouveler la tradition du conte dans  les centres de développement communautaires.

Le SEJS a donc voulu associer l’UNFD à ce projet d’envergure. puisque cette dernière symbolise « la Maman » dans toute sa splendeur ainsi que son combat pour la protection des ses enfants à savoir les jeunes.

Dans son intervention, la vice-présidente de l’UNFD a salué cette belle initiative du secrétariat d’Etat à la Jeunesse et aux Sports et a réaffirmé son soutien pour sa réalisation et  réussite.

Elle a ensuite mis l’accent sur l’importance de ce projet qui a pour objectif de forger la maîtrise des langues maternelles, la préservation et la perpétuation du patrimoine culturel immatériel qui a toujours servi de moyen d’inculcation des valeurs ancestrales aux jeunes.

Quant au secrétaire d’Etat, il a remercié l’UNFD pour sa collaboration dans cet important projet. Puis Il a rappelé son origine qui est venue d’une doléance formulée par des mères de familles, soucieuses de la préservation des traditions orales.

Il a félicité la réussite de cette première rencontre qui, selon lui a atteint son objectif et a répondu aux souhaits des mamans.

Il a ensuite souhaité que toutes nos traditions orales soient retranscrites dans des livres afin d’éviter leur disparition. En effet, a-t-il poursuivi, en Afrique, « Un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ».

Il a donc encouragé les mamans à perpétuer la tradition afin de toucher le plus largement possible les jeunes, en puisant dans les ressources socioculturelles et cognitives ancestrales, la panacée nécessaire garante d’une meilleure intégration de la jeunesse, mais aussi de former une génération de jeunes conteurs et conteuses.