La secrétaire d’Etat chargée des investissements et du développement du secteur privé, Safia Mohamed Ali Guadileh, a reçu le dimanche après-midi dernier, une forte délégation du département en charge du Secteur Privé et Financier de la Banque Mondiale, conduite par le représentant résident de cette institution, Boubacar Sid Barry. L’occasion a été d’évaluer le programme d’appui au développement du secteur privé et financier de notre pays.

Dans le cadre du nouveau partenariat-pays 2022-2026, mise en place par la Banque Mondiale, pour Djibouti, en vue d’aider le pays à atteindre son objectif de réduction de la pauvreté et de développer le secteur privé, une délégation du département en charge de ce secteur de la BM, qui séjourne à Djibouti depuis le début de cette semaine, s’est rendue le dimanche après-midi, du 24 octobre dernier, dans les locaux du secrétariat d’Etat chargée des investissements et du développement du secteur privé sis sur le long du boulevard El Hadji Hassan Gouled, à proximité de la caserne des sapeurs pompiers de Djibouti.

Accueilli à leur arrivée sur les lieux par la secrétaire d’Etat, cheffe de ce département, Safia Mohamed Ali Guadileh, entourée de ses proches collaborateurs.

Après le message de bienvenue, l’occasion a été pour la secrétaire d’Etat chargée des investissements et du développement du secteur privé de faire part à ses hôtes, les missions de son département qui selon elle vise à mettre en œuvre la politique du climat des affaires, de la promotion des investissements et du développement du secteur privé.

«Nous veillons à ce que l’environnement des affaires soit compétitif au niveau international et soit favorable aux initiatives privées» souligne Mme Safia Mohamed Ali.

Dans leurs différentes interventions, les membres de la délégation, ont mis l’accent sur le programme d’appui au développement du secteur privé et financier de notre pays dont le plan cadre de partenariat-pays (CPF) 2022-2026 pour Djibouti, mise en place par leur institution, lequel accorde selon eux, «une importance particulière à la réduction de la pauvreté et la prospérité partagée, notre partenariat soutiendra le développement du secteur privé pour stimuler la productivité et la création d’emplois, tout en mettant l’accent sur le capital humain et la bonne gouvernance».

Selon le représentant de la Banque Mondiale, Boubacar Sid Barry et les hauts cadres du département en charge du secteur privé et financier de son institution, ce nouveau cadre permettra aux pays de répondre aux besoins économiques engendrés par l’actuelle crise sanitaire (COVID-19). Il s’agira donc pour le Banque Mondiale de soutenir les réformes à moyen et long terme dans l’objectif de créer un environnement propice à une croissance inclusive et créatrice d’emplois.

S’inscrivant pleinement dans le cadre de la Vision 2035 de Djibouti, ledit plan quinquennal 2022-2026, vise entre autres, à promouvoir la croissance inclusive tirée par le secteur privé, encourageant la création d’emplois et le capital humain.

Rachid Bayleh