Le secrétaire d’Etat chargé de la décentralisation, Hamadou Mohamed Aramis, a reçu hier à son cabinet la nouvelle représentante de l’Unicef à Djibouti, Melva Johnson. A cette occasion, il lui a présenté un bref historique de la décentralisation à Djibouti, en mettant en exergue l’existence actuellement d’une volonté politique au plus haut niveau de l’Etat pour faire avancer cette importante réforme du pays. Laquelle s’est traduite, a-t-il dit, par « la création par le chef de l’Etat, Ismaïl Omar Guelleh, d’un département qui lui est dédié, doté d’une feuille de route et d’une structure de réflexion interministérielle composée des secrétaires généraux pour suivre les travaux ».

M. Aramis a rappelé à son interlocutrice que l’Unicef est un partenaire très important pour son département, citant entre autres son soutien dans le domaine de l’état-civil. Il a également informé la représentante que la priorité de son département est actuellement la traduction en actions des recommandations des trois études sur l’état-civil; une étape qui se fera à la rentrée, en partenariat avec l’Unicef mais aussi avec d’autres organisations du système des Nations Unies ainsi que les départements ministériels sectoriels concernés. Il a enfin formulé ses souhaits de voir cette organisation du système des Nations Unies partager avec son département les approches de mobilisation ayant réussi dans d’autres pays, surtout pour ce qui concerne les interventions dans les zones rurales. La représentante de l’Unicef, Melva Johnson, a, de son côté, fait part de ses appréciations de la clarté de la présentation du  secrétaire d’Etat chargé de la décentralisation et de son engagement sans faille pour la réussite de ses missions qu’elle a pu déceler dans ses propos. Elle l’a assuré de sa disponibilité à continuer la collaboration avec le SED, surtout dans le domaine de l’état civil. Elle a aussi rappelé que l’état civil est le premier droit de l’enfant qui lui permet d’accéder aux différents services de base dont l’accès à l’éducation.

« Lequel permet de briser le cycle de la pauvreté », a-t-elle ajouté, avant de mettre l’accent sur le fait que les deux partenaires doivent mobiliser encore leurs efforts pour une couverture complète du territoire.