Pour la plupart des justiciables djiboutiens, la justice se résume au palais de justice et à la prison civile de Gabode. Or nous allons, dans cette rubrique hebdomadaire, essayer de nous familiariser avec le système judicaire et ses acteurs.

Il est primordial de connaitre une chose, la justice est un service public et comme tout service public,  elle doit répondre aux exigences (égalité, continuité, et rapidité).

Comme l’organigramme l’illustre, notre système juridictionnel se divise en trois branches ou « geed », le premier degré, le second degré et la haute juridiction.

1er degré : TPI ET STATUT

PERSONNEL

Le tribunal du statut personnel traite de toutes les affaires du droit familiale « tribunal charien ». Notre pays s’est doté d’un code de la famille entièrement inspiré du droit charia. Ainsi, tout ce qui a trait au droit de mariage (divorce, succession, etc.) est du ressors du tribunal du statut personnel.

TPI, quant à lui, se divise en plusieurs chambres (civile, commerciale, sociale, correctionnelle, instructions, mineurs, juge d’applications des peines).

2ème degré : cour d’appel

On retrouve au second degré les chambres d’appel de toutes les juridictions du premier degré en plus d’une chambre spécifique pour les crimes appelée cour criminelle et un tribunal administratif.

3ème degré : haute cour

Nous retrouvons ici la plus haute cour de nos juridictions « la cour suprême.»

La Cour Suprême statue sur les pourvois en cassation formés contre les décisions, arrêts et jugements rendus en dernier ressort par toutes les juridictions de la République.