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A l’approche des élections régionales et communales, le RPP, parti au pouvoir, a initié une nouvelle méthode de recrutement de celles et ceux qui vont défendre ses couleurs lors du prochain scrutin qui s’annonce très disputé.

Le parti RPP veut sélectionner des profils à la hauteur des enjeux et des défis pour tout élu communale et régionale. Soit , l’alliance UMP aspire à constituer une “Dream team” pour les prochaines élections communales et régionales. Cette nouvelle formule d’identification et de sélection semble tirer leçon des mandats passés et  remédier dans cette optique , les erreurs constatés.

Ainsi, on passe d’une phase plus ou moins expérimentale à plus de professionnel réflexif et d’éthique dans les profils de ceux et celles qui seront chargés de la gestion de la démocratie participative des collectivités. On note par cette nouvelle initiative toute la maturité des dirigeants du parti , dont le président en premier.

Cependant, cela reste un sacré challenge pour la commission ad hoc qui sera scrutée de toutes parts pour sa transparence, ses critères etc …  Pas d’inquiétude de ce côté là , la vieille garde du parti veille au grain et les choses vont forcément bien se passer inshallah.

C’est quoi le profil recherché ?

En effet, « Le sens des réalités » reste l’expression selon moi qui résume en gros le profil attendu . « Le sens des réalités » , elle signifie « l’art des réalités » en politique, c’est-à-dire l’art d’avoir l’intuition, la bonne connaissance et conscience du moment, comme une capacité presque animale à comprendre quelles sont les attentes des citoyens. C’est la capacité à comprendre ce qu’attendent les citoyens. Pour le secrétaire général du parti RPP M. Ilyas Moussa Dawaleh, « le parti choisira ceux et celles qui seront le plus à même de défendre ses couleurs et qui sont proches de la population et de la réalité sur le terrain. » Dans une autre mesure, il faut être un peu une « éponge » pour cela, être doué d’empathie pour faire de la politique sinon, on passe à côté de l’humain, moteur de l’action collective.

Pas simple, n’est-ce pas ?

En plus ça, le profil en question, doit avoir un sens de l’engagement reconnu dans les actions communautaires , une capacité d’écoute, des compétences administratives, une connaissance des domaines sociales , alacrité, intégrité et bien d’autres aptitudes qui vont dans le sens d’une posture régalienne et de politicien de proximité.  Bref, le ton est donné et la balle est dans le camp des prétendants et de la commission ad hoc.

Sur ce, la capitale et les régions méritent des serviteurs à la mesure des attentes des citadins , des villageois et des nomades. Alors, que la lumière soit !

Moustapha Djama