A  l’aube de la  nouvelle année 2022 qui s’annonce radieuse pour la République de Djibouti,  La Rédaction présente à ses lecteurs,  un Dossier exclusif , dédié à l’évolution fulgurante du  statut de la femme djiboutienne dans la société Djiboutienne , à son autonomisation et à  son intégration rapide  dans le processus du développement national ..

Les femmes djiboutiennes dans le développement national : une percée notable

La volonté et l’impulsion politique du président de la République,SE M Ismail Omar Guelleh ainsi que le leadership  associatif de la première dame , Mme Kadra Mahamoud Haid , ont accéléré considérablement le processus d’intégration des femmes Djiboutiennes dans le développement national en référence  notamment aux recommandations de Beijing 2015 .

” De la simple Direction de la promotion de la Femme  à un Ministère de la Femme et de la Famille tout à fait compétent, indépendant et totalement inclusif ..” 

Sous le leadership du président de la République,  M. Ismail Omar Guelleh,  le rôle des femmes Djiboutiennes dans les sphères politiques et socio-économiques affiche aujourd’hui  une percée  notoire importante également dans le renforcement de la représentativité.  Cette  percée tangible des femmes dans la vie politique à Djibouti a commencé avec l’arrivée  à  la magistrature suprême du président Guelleh alors   que  la première Dame Mme  Kadra Mahamoud Haid,  accédait  à la tête de la  présidence  de l’union nationale des femmes Djiboutiennes, organisation initiée par la défunte hoyo Aicha Bogoreh (Paix à son âme) et dans laquelle, la première dame avait déjà ses empreintes personnelles. 

Dès 1999 , la  vision  politique du Président de la République ,M. Ismail Omar Guelleh se concrétise et transforme présentement la seule direction de la promotion de la femme  en un Ministère délégué auprès du Premier Ministre chargé de la Promotion des femmes, du Bien-être familial et des Affaires Sociales.

C’est là, le départ d’un nouvel élan décisif de l’émancipation de la femme djiboutienne,  qui répond d’ailleurs  aux recommandations de la  grande conférence sur les femmes qui s’est tenue à Beijing en 2015.

Dans son premier gouvernement,  le président de la République  nomme ipso facto, la première Djiboutienne ministre, déléguée de  la promotion des femmes ,du Bien-être familial et des Affaires Sociales  en la personne de madame Hawa Ahmed Youssouf, juriste de formation…

A l’aube de l’an 2000, avec l’appui de la première Dame , les orientations politiques du chef de l’État, M.Ismail Omar Guelleh, s’accentuent et commencent  à donner des résultats probants  en matière de la lutte contre les pratiques traditionnelles, les  mutilations génitales,les  mariages forcés , dans le changement de mentalités etc .

Dès 2002, le  code de la famille et le lancement de la Stratégie nationale d’intégration de la femme dans le développement prennent forme .

En  2003, le quota de 10 %  réservé aux femmes  dans l’ensemble de l’administration ainsi qu’à l’Assemblée nationale voit le jour. Une avancée spectaculaire sur la scène politique et sociale permet donc  à la junte féminine d’accéder à la députation, à des postes importants dans la sphère  diplomatique et autres fonctions jadis réservées exclusivement par les pairs “hommes”- .

D’emblée,les femmes  réussissent   à pénétrer aussi  le secteur privé et consolident leurs positions dans le public à travers le Plan national du genre (PNG), adopté en 2009.

Leur présence dans les partis politiques n’a également cessé d’augmenter, à mesure que les quotas de femmes au Parlement ont été revus à la hausse –

C’est en  mai 2008, que le Ministère délégué  devient  un Ministère de pleine compétence intitulé Ministère de  la Promotion de la Femme, du Bien -Etre familial, des Affaires Sociales.

En même temps,  le  quota des femmes se voit  encore rehaussé à 20% et ouvre la voie aux femmes de Djibouti d’accéder  à la tête notamment des partis politiques En 2011, le Ministère devient le  Ministère de la Promotion de la Femme et du Planning Familial Chargé des Relations avec le Parlement.

En mai 2016, il  connait  un changement de nom et se nomme  désormais “le Ministère de la Femme et de la Famille”  et connaît une  nouvelle réorganisation.. En 2018, dans la même optique et toujours dans le but de favoriser la parité,  le quota des femmes députées est passé à 25% .

En 2021, le nombre des femmes ministres  a triplé, passant de deux à six dans l’actuel gouvernement, nouveau record pour les femmes et en particulier pour le pays et pour la bonne gouvernance et la politique sociale du président Ismaïl Omar Guelleh.

Au fil des ans, rappelons aussi que cinq femmes ministres se sont succédées à la tête du département de la femme djiboutienne : Après Mme  Hawa Ahmed Youssouf, Mmes  Aicha Robleh, Hasna Barkat et Moumina Houmed viennent poursuivre la marche d’émancipation de la femme djiboutienne..

Depuis mai 2021, madame Mouna Osman Aden occupe le titre de ministre de la Femme et de la Famille dans le gouvernement du président Guelleh.  

Par ailleurs, cette nouvelle équipe gouvernementale contient six ministres femmes détenant divers départements clés  comme celui de la jeunesse et de la culture,  des Affaires Sociales et de la Solidarité, de l’économie numérique et de l’innovation,  celui des investissements et du développement du secteur privé ou encore le ministère de la Ville, de l’Urbanisme et de l’Habitat.

On passe donc  à  six  femmes ministres sur 26 soit près de 25% des femmes ou du moins 23,07 % précisément.

Une avancée spectaculaire salutaire de la part de la volonté politique du Président de la République M. Ismail Omar Guelleh.

Les réalisations..

Il va sans dire,  depuis 1999 , des  grandes missions sont réalisées par le ministère de la Femme pour faire avancer l’intégration de la femme dans le développement parmi lesquelles , on retient :

–  Elaboration de la stratégie nationale pour l’intégration de la femme dans le développement (SNIFD).

Le cadre général dans lequel s’inscrit la SNIFD est de :

– reconnaître et valoriser d’une façon égale la contribution spécifique des femmes et des hommes dans le développement socio-économique national,

– éliminer les causes profondes des écarts entre les hommes et les femmes dans l’accès aux ressources et leurs contrôles ainsi que l’exercice de leurs droits et obligations,

– prendre en compte les trois rôles sociaux de la femme et œuvrer à l’allégement des contraintes qui y sont liées,

–  habiliter la femme socialement, économiquement et politiquement pour lui permettre d’être un élément efficace dans la construction de la société et d’en bénéficier en même temps.

–     Collaboration à la finalisation du projet du code de la famille

–  Institution  du grand Prix du Chef de l’Etat, le 8 mars de chaque année

–  Participation au concours « Ma Africa»  en Afrique du Sud.

–  Célébration de la journée Internationale de la Femme ; une occasion de mettre en valeur les produits fabriqués par les Associations Féminines.

– Organisation d’ateliers de rencontre avec les femmes ; atelier sur les droits constitutionnels  de la femme suivi des débats sur la participation de la femme à la vie politique.

–    L’édition de documents ; femme entrepreneur et femme et prise de décision.

– L’édition de documentaire TV ; profil de femme (alif ;Bât, Ta) sur l’alphabétisation.

– Participation aux actions menées par le Ministère de la Santé.

– Projet pilote sur la lutte contre la déperdition scolaire des petites filles à Dikhil.

– Lancement en Avril 2002 d’un projet BAD visant à permettre aux ONG et associations de bénéficier d’un soutien matériel par le biais de petits projets à hauteur de 1000 dollars, et humain afin qu’elles puissent adhérer et participer à l’action de la femme.

Ce projet contient un volet de plaidoyer.

– Assistance aux Femmes (Djibouti-ville-District de l’Intérieur) dans le cadre du Fond Social de Développement et de l’ADETIP et ce dans les domaines de la formation et de la création des sources de revenus.

– Projet d’alphabétisation des femmes financé par la BID.

Par ailleurs, le ministère poursuit ses missions fondamentales :

– Veuiller à l’application de la stratégie de la promotion de la femme.

– Proposer des projets et programmes destinés à garantir une meilleure intégration de la femme et à promouvoir la famille dans le processus de développement.

–  Promouvoir les mesures destinés à respecter, les droits de la femme dans la société et qui sont de nature à garantir l’égalité dans les domaines politique, économique, social et cultureL.

– Créer une banque de donnée relative à l’évolution de la femme djiboutienne et centraliser toute documentation collectée ou détenue par les autres services.

– Assurer la coordination des actes par les différents ministères en faveur de l’intégration de la femme dans le développement , et bien d’autres.

L’UNFD ou le vivier et  l’étendard de la compétence féminine à Djibouti.

La femme Djiboutienne  est le vecteur du changement social.

Indépendantistes historiques et militante hors pair pour la Première Dame, la femme Djiboutienne reste incontournable dans le changement social voulu par le chef de l’Etat M. Ismail Omar Guelleh.

C’est pourquoi avec l’arrivée de la  Première Dame Madame Kadra Mahamoud Haid à la tête de l ’UNFD, cette association nationale féminine a d’emblée  changé la donne  contribuant  activement à la métamorphose du statut et de la place de la femme djiboutienne dans la société conformément à la volonté politique du président de la République. Via les instances de l’UNFD, la Présidente Mme  Kadra Mahamoud Haid   a mis la force ,  sur la promotion, la protection, le développement et la transformation de la femme Djiboutienne par  des actions sociales élargies  au  profit des femmes mais aussi des groupes vulnérables.

De surcroît, des programmes de développement et d’assistance sociale  se sont multipliés.  Il s’agit entre autre de l’alphabétisation, l’éducation des jeunes filles, l’école de seconde chance, les cellules d’écoute et d’orientation, la formation professionnelle dans les domaines de couture, de coiffure et de la cuisine ainsi que la lutte contre toute forme de violence à l’encontre des femmes telles que le MGF et plusieurs autres secteurs.

Parallèlement aux actions sociales, d’accensions et d’émancipation de la femme Djiboutienne, sous le leadership incontournable de la première Dame, l’UNFD est devenue un organe incontournable de la mobilisation et de dialogue social..

Nul n’ignore que le Président de la  République met tout en œuvre, afin que la femme Djiboutienne ait une place de choix dans notre société. La femme Djiboutienne occupe désormais toutes les fonctions égalisant les ” hommes ” , femmes officiers,  pilotes , femmes ambassadrices,  femmes juristes, femmes medecins, Cheffe d’entreprise…

Bref , aujourd’hui,  sous le leadership de son président,  la République de Djibouti se développe chaque jour un peu plus vers l’atteinte des 17 ODD,  les Objectifs de développement durable établis par les États membres des Nations unies et qui sont rassemblés dans l’Agenda 2030,  notamment l’ ODD 5,  pour être  bien évidemment en phase convenable avec le monde qui demeure en constante mutation ! 

FAHADEH

Source : le journal “le progrès”