
Le Secrétariat Exécutif chargé de la Réforme de l’Administration a organisé hier un atelier de deux jours portant sur la revitalisation de la Déclaration Service aux Citoyens.
Sous l’égide du ministre du Travail chargé de la Formalisation et de la Protection Sociale M. Omar Abdi Said, le Secrétariat Exécutif chargé de la Réforme de l’Administration (SECRA) a procédé hier au palais du peuple, au lancement d’un atelier de deux jours axé sur la revitalisation de la Déclaration de Service aux Citoyens.
Prépondérant pour rehausser les prestations auxquelles l’administration tend à nos concitoyens, la Déclaration de Service aux Citoyens souscrit les engagements du gouvernement dont l’apport des prestations de service de qualité à nos concitoyens.
Mieux encore, il s’agit d’un impératif contraignant les différents ministères de rendre publique une déclaration contenant les objectifs et la qualité des services qu’elle offre à la population.
Outre le ministre du MTFPS, le lancement de l’atelier s’est déroulé en présence du Secrétaire exécutif de la SECRA, M. Mohamed Awaleh Dirieh, du Directeur de l’Institut National de l’Administration Publique M. Charmaké Idriss, des hauts cadres de l’Administration publique les représentants de la société civile ainsi que les points focaux des différents ministères.
Soucieux de répondre au mieux aux injonctions de la population concernant les lassitudes et la lourdeur des prestations auxquelles l’administration publique fournie à ses usagers, le gouvernement a mis en place en 2016 un programme appelé « Déclaration de Service aux Citoyens ». Il s’agit plus précisément d’un document à caractère publique auquel sont inscrits tous les engagements de l’administration Djiboutienne pour répondre aux aspirations de la population. Ce ledit document entend poser le socle devant permettre d’insuffler un nouveau souffle quant à la diligence et l’amélioration de la qualité des prestations et l’accessibilité des services.
Le Secrétariat chargé de la Réforme de l’Administration et plus largement le ministère du Travail chargé de la Formalisation et de la Protection Sociale, s’évertue, avec la collaboration des autres départements ministériels, à donner le change quant à son application efficiente.
Justement un atelier de deux jours portant sur la thématique en question et à sa revitalisation s’est tenu hier au palais du peuple. L’occasion pour les parties prenantes de dresser un état de lieu afin d’émerger des nouvelles recommandations avec en ligne de mire l’atteinte des objectifs devant contribuer à satisfaire les usagers de l’administration publique.
Présentation du mécanisme de suivi de la DSC.
Pour l’appréhension des auditeurs, une présentation exhaustive destinée à mettre en lumière les contextes au cours desquels est naît ce document a été projetée. Tout en illustrant les réalisations qui ont été faites et surtout de lever le voile sur les contraintes et obstacles qui ont émaillé et ce depuis le lancement de ce mécanisme de suivi de la DSC. le directeur de l’INAP, M. Charmaké Idriss s’est ensuite étalé pour éclairer aux officiels présents et notamment au ministre, les différentes étapes de réajustement que ce mécanisme de suivi a connu dans cette période de son exercice.
En parfait connaisseur du fonctionnement de l’administration, les explications nourries du directeur de l’INAP ont jeté les bases quant aux réflexions et aux échanges censés revitaliser ce mécanisme de suivi de la DSC.
De ce fait, le secrétaire exécutif de la SECRA a, dans un bref mot, présenté une synthèse sur la DSC. « L’implantation de la DSC a été initiée en 2016, avec l’appui et le soutien des experts canadiens. Les chartes de la DSC d’un premier groupe composé de 10 ministères et le médiateur de la république a été validé en novembre 2016 en présence du Premier Ministre ; des ministres et des Secrétaires généraux» a-t-il affirmé. Selon le Secrétaire exécutif du SECRA “le SECRA a procédé en novembre 2018, le processus d’implantation de la DSC avec le 2ème groupe composé de 12 ministères restants”. Un comité composé par une équipe du SECRA et points focaux mènent conjointement les travaux d’implantation à l’ensemble des départements ministériels.
Les Objectifs de la DSC : garantir un meilleur service aux citoyens et promouvoir la qualité des services publics
La DSC a pour but d’émerger un changement palpable et réel dans les prestations offertes par les départements ministériels. Lesquelles devront être à la hauteur des attentes des usagers et s’accorder surtout des standards d’excellence dans les prestations services.
D’où la pertinence de cet atelier pour la DSC dans l’apport d’un nouvel élan. Intitulé « Au service d’une assurance qualité», durant deux jours, l’accent sera mis à l’éclosion de nouvelles recommandations déterminantes pour rehausser la DSC et ce en vue d’une appropriation efficiente des mesures et règles qu’englobe ce document en question.
Précis et clair, le ministre du Travail, chargé de la Formalisation et de la protection Sociale a dans son allocution estimé que «cette démarche citoyenne doit être un levier pour corriger la lacune du service public ».
Et d’insister sur « Le respect, l’accueil, la courtoisie et la diligence envers les usagers sont également les valeurs essentielles par de la DSC pour améliorer la prestation du service public ».
Par ailleurs, le ministre n’a pas manqué de rappeler que « L’objectif visé par la DSC est d’instaurer une véritable culture du service public au sein de l’administration afin que notre population reçoive les services qu’elle est en droit de s’attendre des agents de l’Etat ».
Reste donc pour les participants d’apporter des recommandations utiles pour une redynamisation optimale de la DSC.
Sadik Ahmed