
Le code du travail défend d’embaucher, de conserver à son service ou d’employer, directement ou indirectement, pour quelque durée que ce soit, un étranger non muni du titre l’autorisant à exercer une activité salariée à Djibouti. Aussi nul ne peut, directement ou indirectement, recourir volontairement aux services d’un étranger non autorisé à travailler seulement si la qualification demandée n’a pas été trouvé à Djibouti. Et si c’est le cas, l’obtention du permis de travail et la procédure à entreprendre sont bien définis par la législation nationale.
C’est dans cette optique que le lundi 27 mai 2024, le Ministre du Travail, chargé de la Formalisation et de la Protection Sociale, M. Omar Abdi Said, a dans son cabinet rassemblé et convié les institutions concernées comme la préfecture, la chambre de commerce, la police, la gendarmerie et l’habitat.

Cette réunion a été évoquée suite à une observation d’emploi de travailleurs étrangers sans titre l’autorisant à travailler par les entreprises qui opèrent à Djibouti. Cette réunion a été entreprise par le ministère du travail dans le but de contrôler l’utilisation de la main-d’œuvre étrangère en République de Djibouti.
Il faut rappeler que les entreprises abusent en employant la main-d’œuvre étrangère et par la même occasion bloquent les jeunes Djiboutiens en quête d’emploi, de trouver un travail et une situation.
Ainsi le ministre a rassemblé les institutions concernées car prochainement vont être entamées par l’inspection de travail et de concert avec la CNSS et l’ANEFIP à Djibouti, des contrôles intenses.
Par ailleurs, le ministre du travail, M. Omar Abdi Said a avisé que les sociétés devraient mettre en règle et respecter la législation Djiboutienne du travail que ce soit une société Djiboutienne ou étrangère.
Le ministre M. Omar Abdi Said a argumenté que les institutions présentes à la réunion auront pour tâche de collaborer et assister l’inspection de travail de réaliser un travail d’inspection minutieuse au sein des entreprises a clôturé ses propos le ministre du travail.
Djibril Abdi Ali