Le responsable chargé de la coopération de l’Union Européenne à Djibouti, Bernard François s’est rendu hier au siège de l’ADDS  sis au plateau de serpents. L’occasion pour les responsables de l’ADDS de présenter à son hôte, les travaux ainsi que les contours du mandat de l’Agence Djiboutienne pour le Développement Social (ADDS).

Le chef de section coopération de l’Union Européenne à Djibouti Bernard François, accompagné  de ses principaux collaborateurs s’est rendu mardi dernier, au siège de l’Agence Djiboutienne Développement Social sis au plateau de serpents. Cette  visite de travail consacrée  essentiellement à  une réunion prise de contact avec les responsables de l’ADDS, s’inscrit  dans le cadre de prospection de l’Agence, des liens de partenariats stratégiques. Ainsi il était l’occasion pour les responsables de l’ADDS de présenter à cet hôte de marque, les contours du mandat de l’Agence Djiboutienne pour le Développement Social (ADDS) ainsi que les réalisations et chantiers en cours que celle-ci mène auprès de la population. 

Accueilli par le directeur général  Mahdi Djama et le personnel de l’ADDS, Le responsable de l’Union Européenne  s’est ensuite entretenu avec les responsables de l’ADDS. Un entretien qui a permis aux responsables  de faire une  présentation exhaustive  sur l’historique de l’Agence et ainsi lever le voile sur les différents chantiers et projets que l’ADDS exécute sur  l’ensemble du territoire.

Mais avant de revenir plus en détail, le directeur général de l’ADDS a tenu à faire une présentation de l’ADDS. «  Une agence qui est née à la suite de la fusion de l’ancienne Agence Djiboutienne d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public (ADETIP) et de l’ancien projet Fonds Social de Développement (FSD) » a-t-il souligné. En poursuivant son mot, le directeur général de L’ADDS a donné un éclaircissement sur le contour de la mission qui demeure  l’éradication de la pauvreté chez les groupes vulnérables et d’atténuer la disparité entre les Régions (Article 5 de la Loi n°211/AN/07/5ème L portantes créations de l’ADDS). A l’aide d’une projection, les chefs des projets se sont succédé au micro afin d’éclairer la lanterne aux membres de l’UE sur les multiples projets et ouvrages  déjà effectués et ceux qui sont en cours de réalisation. Projet par projet, les responsables de l’ADDS ont étalé les différents chantiers et ouvrages que l’ADDS a mis en œuvre dans l’ensemble du territoire au cours de ces dernières années. Lesquels ont réussi auprès de la population, un avis positif et un assentiment qui n’a pas faibli depuis ces dix dernières années. Ainsi, le chef de section coopération a pris connaissance des chantiers qui sont en cours  d’exécution sur l’ensemble du territoire.  Et  a suivi d’un œil attentif, les explications très nourris des responsables des différents projets. Le dernier projet mis sur pied par l’ADDS q réunit une pléiade de personnalités politiques issues de la France et du pays a conjointement lancé, septembre dernier son démarrage, a été mis en exergue dans la mesure où ce projet ambitionne d’améliorer le cadre de la population de ce quartier en question. Lequel s’inscrit  dans un vaste et ambitieux programme national de réaménagement de certains quartiers de la ville et ce dans le but de lutter contre les bidonvilles. Ce programme souscrit  la politique du gouvernement qui tend à couper l’herbe sous le pied les installations  des habitats non conforme aux règles d’hygiènes et l’absence des structures d’assainissement comme l’indique son intitulé «Programme Nationale Zéro Bidonville. »

De son  abréviation « PUD2 », le  projet de développement urbain intègre 2 a pour vocation d’améliorer le cadre de vie de la population de ce quartier par le biais de la mise en place des infrastructures conséquentes. Financé par l’Agence Française pour le Développement AFD, ce projet en cours de réalisation aura un impact considérable sur le cadre de vie pour les résidents des quartiers en question.

Cruciale pour l’ADDS quant à l’établissement des liens stratégiques, cette réunion de prise de contact s’est poursuivie  avec des discussions interactives jusqu’ à la fin de matinée.  

Sadik Ahmed