Le ministre djiboutien de l’Environnement et du Développement Durable, Mohamed Abdoulkader Moussa, a participé dimanche à une réunion cruciale en vidéoconférence avec ses collègues des pays membres de l’organisation régionale pour la conservation de l’Environnement de la mer Rouge et du golfe d’Aden (PERSGA).

L’objectif principal de cette réunion, ouverte par la ministre Dr Yasmine Fouad de l’Égypte, était d’évaluer la situation actuelle en mer Rouge et dans le golfe d’Aden.

Les ministres ont exprimé leur préoccupation face aux événements récents, notamment les attaques survenues contre les navires Rubymar le 18 février et True confidence le 2 mars 2024, représentant une menace grave pour la vie humaine, l’économie et l’environnement marin de la région.

La République de Djibouti, en particulier, a souligné ses inquiétudes quant aux conséquences potentiellement dévastatrices d’une pollution maritime majeure dans ces eaux, qui abritent une biodiversité riche et des écosystèmes marins vulnérables.

Face à ces défis croissants, le gouvernement djiboutien a renforcé sa capacité nationale pour assurer la sécurité de la navigation maritime. Les ports de Djibouti ont ainsi été utilisés comme ports de refuge pour la réparation des navires endommagés et pour l’évacuation des équipages des navires Rubymar et True confidence.

Le ministre Mohamed Abdoulkader Moussa a souligné que la situation alarmante nécessite une action et une coopération régionale concertée. La République de Djibouti, située sur l’une des routes maritimes les plus fréquentées au monde, est exposée à la pollution marine causée par les hydrocarbures et ne peut faire face seule au risque de pollution.

Ainsi, le ministre djiboutien de l’Environnement et du Développement Durable a plaidé en faveur d’un renforcement de la coopération avec les partenaires de développement, en particulier avec le PERSGA, afin d’améliorer les capacités régionales de réduction des risques de pollution marine, de préparation et de réponse aux accidents de déversement d’hydrocarbures, et de protéger l’environnement marin dans la région.

Source : ADI