Restauration et hébergement : Une appropriation collective des bonnes pratiques s’impose

278

La directrice par intérim de l’ONTD, Idil Mohamed Mahamoud, a procédé dimanche passé au lancement d’un atelier de formations en cuisine et en qualité d’hygiène, dimanche 16 juin dernier au centre « Sunny Hill » sur les hauteurs de la ville d’Arta. La cérémonie inaugurale y a regroupé la directrice de la veille sectorielle et de la prospective de l’ONTD, Neima Hassan Ismaël, du directeur du centre d’Arta, Jean Baptiste Jouan, et d’un bon nombre de stagiaires issus du secteur de la restauration.

La formation est financée par le cadre intégré renforcée (CIR), dans le cadre du projet de catégorie deux d’appui au développement et à la promotion du tourisme en République de Djibouti.

Du 16 au 20 juin, ces jeunes seront formés sur l’amélioration de l’offre touristique par le biais du renforcement de capacités professionnelles des opérateurs touristiques. Cela passe par une nette amélioration de la qualité des services de cuisine, la maîtrise effective des bonnes pratiques de l’hygiène, l’adaptation aux standards internationaux au niveau cuisine, et le changement dans le dressage des mets.

Le formateur aura pour mission de former les propriétaires, gestionnaires et personnels des structures d’accueil touristiques sur différent  thèmes tels que la sensibilisation sur la protection de l’environnement comme levier de l’action touristique (problème de l’assainissement liquide, le traitement des déchets solides), l’hygiène et la sécurité alimentaire dans une structure d’hébergement touristique.

A noter que la République  de Djibouti a obtenu en mai 2016, du fonds d’affectation spéciale du CIR le financement d’un projet de catégorie deux  d’appui au développement et à la promotion du tourisme en République de Djibouti. Succinctement, l’objet global du projet relatif au tourisme est de contribuer à la création de revenus et d’emplois dans le secteur du tourisme à Djibouti, en vue de réduire la pauvreté.

Ainsi le renforcement des compétences touchera tous les acteurs publics et privés à tous les niveaux du tourisme Djiboutien du niveau managérial.

En effet le présent projet entendu contribuer au développement des prestations de services des structures d’hébergements et restaurants accueillant (et ou pouvant accueillir) les touristes, en renforçant les capacités professionnelles de leur personnel dans différents domaines tels que la maîtrise des tâches préliminaires à la production ; l’accomplissement en totale autonomie des tâches de préparation, confection, cuisson et dressage qui leur seront confiées de façon habituelle ; l’évaluation, le contrôle et la rectification du travail dans un souci de qualité conforme aux règles en usage dans la profession ; l’appréhension de la méthodologie et des outils adaptés aux bonnes pratiques d’hygiène ; la prévention des risques de contamination pour garantir de bonnes conditions d’hygiène ;la mise en œuvre des principes de travail rigoureux ; les prestations de qualité supérieure (standards internationaux,….) ;

En effet, le diagnostic préalable mené auprès de campements situés dans les zones touristiques à haute fréquentation, les hôtels auberges et restaurants ont permis de mettre en exergue les constats suivants.

Pour les campements touristiques :- les difficultés de logistiques (éclairage ; approvisionnement ; stockage de nourriture) ; la spécialisation dans le domaine de la cuisine (innovation des cartes, différentiation) pour les restaurants des campements touristiques ; le besoin de formation dans le domaine de l’hygiène alimentaire.

Et pour la plupart des restaurant de la capitale, il est constaté que la présentation des plats dans l’assiette peut être améliorée (revue de l’esthétique culinaire), la question de l’hygiène alimentaire n’est pas encore au centre des préoccupations pour cause de manque de formation du personnel.

Zouhour