Le réseau d’alerte précoce et de réponse (EWARN) a été lancé à Djibouti pour renforcer le système de surveillance du pays pour les maladies prioritaires et sujettes aux épidémies. Le système permettra aux autorités sanitaires de recevoir des données épidémiologiques de haute qualité, exactes, complètes et disponibles en temps réel. Le lancement a eu lieu dans le cadre d’un atelier de trois jours qui s’est tenu dans la ville de Djibouti du 5 au 7 novembre 2019 au cours duquel les participants sont venus découvrir le concept de détection précoce et de réponse aux maladies à tendance épidémique. Leurs capacités et compétences ont été renforcées pour la saisie de données épidémiologiques sur le système électronique et ils ont été familiarisés avec l’utilisation efficace de la validation et de la vérification des données saisies dans le système. Les rôles des utilisateurs impliqués aux différents niveaux du système de santé ont été définis et l’utilisation efficace de l’application mobile EWARN pour rapporter des données en temps réel et de haute qualité a été discutée en détail.

L’atelier était organisé par l’unité de préparation aux risques infectieux (PHI) du Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire dans le Bureau de la Région de la Méditerranée orientale (EMRO) en collaboration avec le Bureau de pays de l’OMS (OMD) et le Ministère de la santé. Outre l’expert du PHI, deux autres facilitateurs EMRO de l’unité des technologies de l’information et des télécommunications ont aidé à organiser l’atelier de formation des participants sur la plateforme en ligne. Parmi les 40 participants qui ont participé à l’atelier, huit représentaient l’Institut national de santé publique de Djibouti et cinq venaient des cinq régions en dehors de la capitale.

Le PHI et l’OMD Djibouti suivront de près les participants au cours de la période à venir pour s’assurer que le système national de santé peut pleinement profiter de ce que le système EWARN a à offrir. Ce lancement devrait donner une grande impulsion au système de surveillance de routine du pays, car l’utilisation de données de santé numérisées commence à être officiellement utilisée pour la première fois dans l’histoire du pays.