Dans le cadre de la conférence sur la Zone de libre échange dans le continent africain (ZLECaf), la chambre de commerce et d’industrie panafricaine a organisé une rencontre d’affaires Djibouti-Ethiopie-France. L’occasion pour l’ambassadeur de France à Djibouti de recevoir les représentants des milieux d’affaires des trois pays en sa résidence dans la soirée de mercredi dernier.

Le ministre du commerce, Hassan Houmed Ibrahim, le président de la CCD, Youssouf Moussa Dawaleh, le gouverneur de la BCD, Ahmed Osman Ali, ainsi que les représentants des communautés d’affaires djiboutienne, française et éthiopienne ont pris part à la réception.

L’ambassadeur Arnaud Guillois a prononcé une importante allocution pour d’abord remercier le président de la CCD qui avec l’appui de l’Agence française de développement a facilité cette rencontre d’affaires tripartite entre la France, Djibouti et l’Ethiopie. Il a souligné que « cette initiative vise avant tout à mettre en relation des entreprises djiboutiennes, éthiopiennes et françaises afin de développer des partenariats et de créer un écosystème économique bénéfique à l’ensemble de la Corne de l’Afrique et à l’Europe ». L’occasion pour lui de rappeler que les marchés éthiopien et djiboutien dont l’interdépendance est aujourd’hui très forte sont très demandés et convoités. C’est pourquoi, il a exprimé le souhait que « les entreprises puissent mieux appréhender les réalités économiques de Djibouti et de l’Ethiopie  où les opportunités d’investissement sont nombreuses, avec des taux de croissance moyenne annuelle qui se situent autour de 7% depuis de nombreuses années ». Le diplomate a rappelé que « les relations économiques et commerciales sont étroites et même imbriquées : pour ne citer que quelques chiffres, 93 % des importations et des exportations éthiopiennes transitent par les ports djiboutiens. A l’inverse, près de 95 % de l’eau et de l’électricité de Djibouti proviennent d’Ethiopie ». Mieux encore, il a souligné combien « le corridor commercial Djibouti-Ethiopie constitue à lui seul tout un écosystème générateur d’emplois et de croissance qui profite à toute la sous-région. Les secteurs de la logistique, du transport ou encore des services constituent des gisements d’investissements pour les années à venir dans un environnement où la jeunesse, l’innovation et la promotion de l’entreprenariat sont au cœur des politiques publiques ».  

MAS