Trois nouvelles d’une qualité exceptionnelle ont été distinguées hier par l’Union de la Presse Francophone de Djibouti (UPF-Djibouti) et  l’Ambassade de France à Djibouti lors de la remise de prix du concours de nouvelles qui a eu lieu à l’IFD.  

Le président de l’UPF-Djibouti, M. Kenedid Ibrahim Houssein, et l’ambassadrice de France à Djibouti, Mme Dana Purcarescu, ainsi que le conseiller de coopération et d’action culturelle, et directeur de l’IFD, M.Stephane Galleh, ont parrainé l’événement qui a réuni de nombreux amoureux de la littérature.

Le président du jury, Dr Moussa Souleiman Obsieh, qui a dirigé avec maestro l’évaluation des nouvelles a proclamé les résultats du concours et du même coup donné les noms des heureux lauréats dont il a décrit la qualité exceptionnelle de leur chef d’œuvre.

« La renaissance d’Abdallah » de Mohamed Abdillahi Wais, a explosé les baromètres en surclassant tout le monde avec son récit palpitant d’un jeune homme accro au Khat et qui coule tout au fond de la vie et racle le fond. Puis, il recouvre la santé et retrouve une vie de famille normale et  équilibré. Il était suivi de près par « Le Périple d’une goutte d’eau » de Baydan Niman talonnait d’assez près et « Le destin ou la poisse » d’Abdoulkader Abdi Abdillahi.

Il faut dire que le concours visait à soutenir et encourager les jeunes écrivains en mettant en valeur leur talent et leur créativité. Pour rappel, le concours de nouvelles était ouvert à tous les jeunes auteurs francophones de Djibouti, qui ont soumis leurs œuvres dans l’espoir d’être reconnus et récompensés. Parmi les participants, les trois lauréats du concours se sont démarqués par la qualité de leurs récits et ont été honorés lors de la cérémonie.

Ces jeunes talents prometteurs ont été récompensés par la remise de certificats, témoignant ainsi de leur réussite dans le domaine de l’écriture. La présence de l’ambassadrice de France à Djibouti à cette cérémonie témoigne de l’importance accordée à la promotion de la langue française et de la littérature à Djibouti.

En témoigne la collaboration accrue entre l’Union de la Presse Francophone de Djibouti et l’Institut Français de Djibouti qui vise à renforcer les liens culturels et linguistiques entre les francophones de Djibouti et la France. Nul besoin de souligner combien ce concours et les prix remis aux lauréats constituent un véritable tremplin pour les jeunes écrivains de Djibouti, qui gagne en visibilité et trouve une belle reconnaissance, essentielles pour leur carrière littéraire. Les trois lauréats du concours ont reçu des récompenses remise par les officiels présents.

Dans un discours prononcé à cette occasion, le Président de l’UPF Djibouti a salué le travail de qualité du Jury qui a su reconnaitre le mérite des jeunes talents très prometteurs qui ont la vie pour vivre pleinement leur passion.

De son côté, l’ambassadrice de France à Djibouti a félicité les lauréats dont elle a vanté le mérite. « C’est la première édition et nous avons encore beaucoup de travail » a-t-elle lancé au président de l’UPF-Djibouti, en annonce de la longue coopération qui va démarrer pour faire revivre la passion de l’écriture et de la belle littérature française à Djibouti.

Notons que le président du Jury, Dr Moussa Souleiman Obsieh, maitre de conférences en littérature française et comparée, enseignant chercheur à la faculté Lettres à l’Université de Djibouti a souligné les spécificités majeures de ce genre littéraire qu’est la nouvelle. Il a insisté sur les exigences de la nouvelle comme la brièveté, l’intensité et la concision qui la caractérisent. « La nouvelle se définit comme par son démarrage atypique et sa chute exceptionnelle ».

Le président du jury qui est aussi romancier, avec à son actif deux romans : « Les Transhumants  de Saharla » et « Emigrer contre vents et marées » est revenu sur les conditions de la correction et le faits que les correcteurs ont tenu compte de toutes ses caractéristiques. « Les correcteurs ont accordé aussi une importance particulière à l’expression et au maniement de la langue. Ils ont également tenu compte de l’effort de contextualisation des candidats et de l’originalité de leurs écrits. Tous ces paramètres ont guidé les membres du jury pour départager les différents candidats » a-t-il conclu.

La parole à Kenedid Ibrahim Houssein

Président de l’UPF-Djibouti

« Nous avons voulu faire de ce concours un temps fort où nous revenons à l’orthodoxie de la langue, et nous retrouvons les bonnes habitudes de l’âge d’or d’une écriture puriste qui fait honneur à la syntaxe et à la créativité. Permettez-moi, chers amis, d’adresser une mention spéciale aux membres du jury pour leur travail acharné et leur dévouement. La lecture et la notation de chaque histoire leur ont donné l’occasion de primer et encourager l’excellence littéraire De nombreux facteurs ont comptés pour départager les concourants, la clarté et le style naturellement, l’originalité et la qualité du travail exceptionnel, entre autres. L’intrigue, les personnages, les décors et les sonorités de vos récits ont réussi à emporter l’enthousiasme et suscité une belle ferveur chez vos lecteurs ! Bravo à vous et surtout tâchez de développer votre talent et aisance à l’écriture ! Cela dit, je tiens à féliciter l’ensemble des candidats et je les encourage à vivre pleinement leur passion pour l’écriture. Continuez à explorer votre créativité et à partager votre voix unique avec le monde ! Encore une fois, félicitations à tous les participants et en particulier aux gagnants de cette année.

Le concours de nouvelles sera un rendez annuel qui sera pérennisé, nous l’espérons,  avec nos partenaires l’ambassade de France et l’IFD sans le concours desquels cette belle cérémonie n’aurait pas lieu. L’UPF-Djibouti entretiendra cette flamme qui vient de s’allumer pour faire briller la langue française de mille feux. Cette langue que nous chérissons tant comme un bien commun ».