
Le ministre délégué chargé de la Décentralisation, Son Excellence M. Kassim Haroun Ali, a présidé le lundi 12 février, aux côtés de son homologue des Infrastructures et de l’Equipement, M. Hassan Houmed Ibrahim, la cérémonie de signature d’une convention entre le Conseil régional d’Obock représenté par son président et l’Agence djiboutienne des routes (ADR) représentée par son directeur général.
La convention porte sur la réhabilitation totale de deux importantes pistes pour la région, à savoir la piste Orobor-Medeho( 22 KM ) et celle reliant Obock à Alaili-Dadda (83km).
Son Excellence M. Kassim Haroun Ali a rappelé les doléances tenues par ces deux localités lors des élections et la réhabilitation des deux pistes en faisait partie ainsi que le projet de forage désormais rendu possible grâce à la piste Orobor-Medeho.

Il va sans dire que les pistes réhabilitées auront de nombreux avantages pour la population. Elles permettront de désenclaver les localités de Medeho et Allaili-dadda, ce qui facilitera l’accès aux services essentiels tels que les écoles, les centres de santé et les marchés. Les habitants pourront également bénéficier d’une meilleure connectivité avec les autres localités et régions, ce qui favorisera les échanges économiques et sociaux.
De plus, ces pistes amélioreront la sécurité des déplacements, réduiront le temps de trajet et faciliteront l’accès aux zones agricoles, contribuant ainsi au développement économique local.
De même, la réhabilitation des pistes rurales devrait contribuer à créer un environnement de conduite plus sûr pour la population.
Il convient de saluer ici ce qui fait la singularité de ce projet de réhabilitation dont la réalisation résulte d’un partenariat plutôt inédit. La signature d’un accord entre la collectivité locale et l’Agence djiboutienne des routes (ADR) est en effet une première dans notre pays. Cela témoigne clairement des avancées, désormais palpables, en matière de décentralisation.
C’est d’ailleurs à l’aune de ces progrès que se révèle toute la dimension inclusive du programme ADIL (Appui à la décentralisation et aux initiatives locales).
Autant dire qu’il s’agit ici d’une étape importante vers une gouvernance plus participative et inclusive.