La salle de réunion du centre médical hospitalier de Dikhil a abrité durant deux jours une formation en nutrition destinée aux agents communautaires et des superviseurs de treize villages des deux régions du sud : Ali-Sabieh et Dikhil.

Celle-ci a regroupé des femmes et des jeunes filles issues des villages et localités rurales des régions concernées.

Cet atelier est organisé par le Ministère de la santé publique en étroite collaboration avec l’ONG PAIX et LAIT qui l’a mis en œuvre en partenariat avec l’organisation des Nations Unies pour l’enfance, l’UNICEF et avec l’appui financier de l’Agence Française pour le Développement (AFD).

Ce transfert de compétences s’inscrit dans le cadre du projet de soutien au renforcement de l’engagement communautaire dans la lutte contre la malnutrition des enfants en bas âges et des femmes enceintes.    

En ce qui concerne, les villages ciblés, il s’agit d’instruire les agents commentaires de santé sur la prévention et les mesures de précaution à prendre sur la malnutrition.

En général, les objectifs poursuivis à travers cet atelier pour ces derniers sont de connaitre les notions de base en nutrition, les causes et les conséquences de la malnutrition.

Plus précisément, ils visent à assurer la détection précoce, le référencement et le traitement des cas de malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans. Pour atteindre ceux-ci, il est nécessaire de renforcer les compétences dans l’évaluation du statut nutritionnel de l’enfant et la collaboration avec les associations locales dans l’optique d’améliorer la mobilisation communautaire et les activités éducatives par l’utilisation des images.

En plus de la lutte contre la malnutrition des enfants en bas âges, les participants ont été outillés sur l’importance vitale de suivre les cas des femmes enceintes et des femmes allaitantes plus connu en terme médical sous le sigle FEFA.  L’animateur de l’atelier a rappelé aux participantes la nécessité et les avantages de la consultation prénatale pour les femmes enceintes. Il les a exhortés de conseiller les femmes enceintes de leur village ou localité de se rendre au centre médical le plus proche.    

Puis, il a rappelé que les périodes de consultation prénatale sont des moments de suivi pour l’assurance d’un bon déroulement de la grossesse. En ajoutant, il est impérative pour la femme enceinte de respecter les échéances de ses visites médicales.  

La consultation prénatale permet aussi, a-t-il fait savoir à ses interlocutrices, le dépistage des facteurs de risques

 Les visites prénatales sont également une occasion pour les professionnels de la santé publique de permettre à la femme enceinte d’effectuer un bilan de santé, de lui fournir des soins préventifs et éventuellement un traitement et de lui apprendre des mesures à observer à domicile pour mieux suivre sa grossesse et améliorer les chances de survie du bébé.    

D’autres points vitaux pour les femmes enceintes et leur fœtus ont été évoqués comme le soutien du mari tout au long de la période de neuf mois de gestation. L’observation d’une vie hygiénique irréprochable et surtout l’interdiction absolue de s’adonner aux produits excitants comme le thé, le café, le khat et le tabac.

Au cours de cette formation les débats et les échanges sur les thèmes ou le contenu de la formation ont été fructueux et permis un échange de connaissances et d’expériences des unes et des autres.    

A l’issue cet atelier les participantes, ont appris les modalités de leur mise en fonction dans leur secteur d’habitation respectif pour une lutte efficace contre la malnutrition des enfants en bas âge et la prévention des risques liés à la grossesse des femmes enceintes.

Ali Ladieh