Depuis l’accession à la magistrature suprême de la Nation du Président Ismaïl Omar Guelleh, le chef-lieu de la région éponyme, Ali-Sabieh-ville  et ses  localités rurales avaient  bénéficié des multiples projets de développement sociaux et autres.

Dans la moitié de la première décennie des années deux mille, des réalisations à caractère industriel ont vu le jour. L’usine d’eau d’Iljano, la fabrique de marbre et la cimenterie d’Ali-Sabieh entre autres.

Hormis la fabrique de marbre à l’arrêt depuis longtemps, ce secteur  emploie des nombreux citoyens assajogs.

La production de ciment sur place a contribué à l’agrandissement urbain de la ville d’Aska. Des nouveaux quartiers à la construction moderne  sortent de terres dans les secteurs périphériques.

En matière de logements sociaux, un lotissement de cinq appartements de six logements F3 chacun a été inauguré en 2016. Une autre cité de 100 logements F2 a été également construite dans un autre secteur périphérique de la ville.

Les porte-voix de la population ont davantage réclamé ces types d’édification  pour solutionner le manque croissant de logements.

La ville a aussi bénéficié de  la construction de plusieurs établissements scolaires d’enseignement de  base, du moyen et du secondaire au chef-lieu et en milieu rural. Et récemment,  la construction d’un second collège d’enseignement moyen (CEM) a débuté pour désengorger l’ancien établissement et faire face à l’augmentation croissante des enfants scolarisables.

Pour l’épanouissement de la jeunesse régionale une école étude-sport a été mise en œuvre dans le site de l’ancien hôtel du Gite à l’abandon. Un stade ou un centre d’entrainement de haut niveau en athlétisme a été édifié à quelques encablures de cette école. Des structures de formation pour les futurs talons en athlétisme. Des champions en courses de fond et de demi-fond sont sortis dans ses rangs. Tels qu’Ayanleh Souleiman, His Bachir pour ne citer que ceux-ci.

Un centre de développement communautaire (CDC) à l’architecture moderne a vu également le jour en mars 2016. Une véritable réjouissance pour la communauté des jeunes assajogs.

De même pour leurs pairs des localités rurales comme Daasbiyo et  Assamo qui ont bénéficié de l’édification des mini CDC. Des réalisations que les jeunes d’autres villages ruraux comme Ali-Addé et Holl-Holl ont réclamées lors de leur entretien avec le Chef de l’Etat. Dans le domaine de la santé publique un grand hôpital régional, de standing international, un vaste centre médical bien équipé en matériels de soins médicaux modernes,  portant le nom de l’un des premiers médecins généralistes de la Nation, Docteur Ahmed Absieh Warsama a été construit.

Un hôpital destiné à couvrir les besoins sanitaires tous azimut des deux régions du Sud. Il a été inauguré en mars 2016 par le Président de la République.

La mise en œuvre de celui-ci a permis de diminuer fortement les évacuations des malades vers la capitale en général et celles des femmes enceintes plus particulièrement.

Toujours en matière de santé publique, les localités rurales proches ou éloignées de deux  sous-préfectures de la région comme Daasbiyo, Beya-ad, Gestir, ont aussi bénéficié de la mise en fonction des dispensaires de plus en plus équipés en matériels d’analyse  et de soins.

Dans le domaine des infrastructures routières, l’axe routier reliant la localité rurale agricole d’Assamo a été entièrement bitumé. Ce qui a provoqué ipso facto le désenclavement de celle-ci et la fierté de ses habitants.

Aujourd’hui, lors de chaque rencontre avec les hauts responsables du pays en visite officiel, les habitants d’Ali-Addé et de Holl-Holl s’inspirent, et réclament eux aussi des routes les reliants au chef lieu, ce qui ne saurait tarder, à entendre le Président Guelleh.

Ali Ladieh

Visite du président de la République à Ali-Addé 

 La parole aux jeunes d’Ali-Adde

La sous-préfecture d’Ali-Addé, localité rurale de la région d’Ali-Sabieh a été la seconde étape du Chef de l’Etat après Ali-Sabieh un jour auparavant.Ses habitants d’origine comme la forte communauté des refugiés, originaires des pays limitrophes, installées depuis longtemps dans son vaste camp ont  accueilli triomphalement le visiteur de marque et son importante délégation. Massés des parts et d’autres, du site de réception d’hôte du jour, sur un endroit non éloigné du camp militaire, la foule multicolore des femmes appartenant aux groupes d’entraide par affinités, des hommes habillés parfois en tenue traditionnels, des jeunes et des moins jeunes,  tous lui ont souhaité la bienvenue dans une ferveur populaire palpable. A cette occasion, nous avons tendu le micro à deux jeunes filles d’Ali- Addé.            

Dona Houssein Ahmed, jeune fille, âge d’une vingtaine d’années et native du village d’Ali-Addé

Je suis très contente de la visite du président de la république dans mon village natal. C’est une fierté pour nous, les habitants d’origine nationale et ceux  de la communauté des réfugiés d’accueillir, ici, tous ensemble le Président de la République. A Ali-Addé, nous vivons en parfaite harmonie avec les réfugiés d’origine somalienne, éthiopienne et  érythréenne. Je suis  diplômée de l’université de Djibouti, auparavant sans activités lucratives, depuis deux ans je tiens un commerce d’ustensiles de cuisine.  Beaucoup de jeunes de la localité comme moi ont été formés aux métiers d’entreprenariat et bénéficié d’un soutien financier gratuit dans le cadre du projet  pour la promotion de l’emploi des jeunes et de l’artisanat plus connu sous sigle (Propeja). Un programme social de lutte contre le chômage des jeunes et la réduction de la pauvreté piloté par l’agence Djiboutienne pour le développement social (Adds). Ainsi, chacun de nous a pu mettre en œuvre un petit commerce dans un domaine de son choix. Le dialogue entre les jeunes porte-voix d’Ali-Addé et le Président a été franc et nous sommes satisfaits.

Idil Robleh Ahmed, issue de la communauté des réfugiés

Ce matin, à Ali-Addé, tous les villageois se réjouissent de cette visite du président du pays d’accueil. Entre nous et les habitants d’origine djiboutienne, point de distinction, nous avons la même éducation scolaire et nous cohabitons en parfaite harmonie dans la localité.   Regardez parmi tous ce monde prêt à l’accueillir, les nationaux comme les refugiés sont enthousiasmés par cette arrivée du président. Certains portent des tenues traditionnelles et arborent des banderoles aux messages de bienvenue. Ici, nous exposons des produits comme des sacs, des porte-monnaie, des mouchoirs à l’effigie du drapeau djiboutien, et autres objets de fabrication locale. En effet, ce sont des membres de la communauté des réfugiés qui fabriquent ces articles  à vendre. Nous sommes formés et soutenus par une organisation humanitaire opérant dans notre camp, appelé LWF. Nous fabriquons d’autres articles que ceux que tu vois ici. Et même, cette organisation nous aide à écouler nos productions dans la capitale. En ce qui concerne, les doléances qui sont soumises au chef de l’état, les djiboutiens comme les réfugiés profiteront d’une manière similaire de leur mise en œuvre dans l’avenir. Certains d’entre nous, désignés à s’exprimer devant le président de la république à l’instar des porte-voix de la population autochtone, vont le dire à haute voix et de bon cœur. Nous sommes très reconnaissants pour  l’hospitalier et la tolérance manifestée à travers les dires prononcés par tous.Propos recueillis par Ali Ladieh