La lutte contre le trafic de contrebande s’est renforcée dans la région d’Ali-Sabieh, particulièrement dans le secteur de la localité rurale frontalière de Guélilé  et dans toutes les autres zones frontalières de cette région du sud-est du pays. Les éléments des forces armées djiboutiennes (FAD), les forces de la police nationale et les membres de l’antenne locale de la douane stationnée dans la région mènent conjointement des opérations visant à stopper l’entrée illégale de marchandises comme le khat, les produits cométiques éclaircissant la peau, les médicaments de contrefaçon, l’alcool, les drogues prohibés et autres.  Chaque semaine, des quantités énormes de khat non autorisé à l’importation et à la vente sur les marchés nationaux sont saisies et brûlées.

Ainsi, dans la matinée de lundi dernier quelques six ballots contenant plus de 450 kilogrammes de  cette plante verte ont été saisis par un groupe de soldats des FAD et des douaniers. Des sacs détruits au feu en présence des éléments de ces corps qui les ont capturés.

Rappelons que la décision d’interdire l’importation illégale de khat a été prise par les autorités du pays dans le courant du mois de décembre  dernier.                                                            

De l’avis du chef de l’antenne régionale de la douane, Ismaël Ali, pas une seule semaine où nous n’appréhendons des grandes quantités de khat et leurs importateurs. Récemment, nous sommes tombés sur des cartons de pâtes importés depuis le Somaliland et transités par le territoire éthiopien avant leur introduction sur les marchés nationaux. En provenance de l’Ethiopie, à l’approche du barrage, les trafiquants contournent le poste de contrôle de la police en prenant des sentiers à travers les collines, les montagnes et les oueds. Mais toutefois, ils n’échappent pas la plupart du temps à la vigilance des groupes de militaires, de policiers et de douaniers opérant en embuscade à quelques encablures des chemins empruntés par les trafiquants.

A Guélilé, poste frontalier avec l’Ethiopie, passage obligé  des hommes et des marchandises circulant dans les deux sens.

Hormis la plante verte, il n’est pas rare de tomber sur des drogues prohibées comme le hachich, des comprimés contrefaits comme le viagra ou classés stupéfiants durs… La liste est longue d’autant plus que les transporteurs de drogues sévèrement réprimées par la loi ne manquent pas d’astuces pour cacher et introduire ces produits dans le pays.

Ali Ladieh