Dimanche dernier, après avoir supervisé la deuxième session de l’examen du baccalauréat au Lycée baptisé Nelson Mandela du camp des réfugiés d’Ali-Addé, la délégation conduite par le  préfet de la région, Moussa Aden Miganeh  et composée du  représentant du Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) à Djibouti, Yohondamkoul Sakor et du secrétaire  exécutif de l’Office National pour l’Assistance des Réfugiés  et des Sinistrés (ONARS), Houssein Hassan Darar s’est rendue dans un local du centre administratif de ce camp.

Sur place, les visiteurs de marque  ont engagé  des pourparlers de proximité avec les porte-voix des différentes communautés des déplacés des guerres civiles des pays limitrophes à la république de Djibouti. Sachant que l’endroit accueille des réfugiés d’origine Somalienne, Ethiopienne et Erytréenne. Malgré leur différence de confessions, de nationalités et de langue, ils vivent en parfaite harmonie entre eux et surtout avec la population d’origine nationale du secteur.

Un constat reconnu par tout le monde et que les responsables de la région, le représentant du Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) à Djibouti et le secrétaire exécutif  de l’Office National pour l’Assistance des Réfugiés  et des Sinistrés (ONARS) ont tous salué unanimement comme une intégration satisfaisante.

En premier, le préfet Moussa Aden Miganeh a ouvert la parole en déclarant que l’objectif premier de leur visite fut la supervision de la deuxième session de l’examen  du baccalauréat de vos enfants pour constater de visu son bon déroulement. Il a souhaité à ce que des bons résultats sortent de ce contrôle scolaire. Puis d’engager un dialogue franc et fructueux avec les hommes et femmes leaders des différentes communautés des réfugiés.  Des porte-voix sensés émettre leurs doléances principales au  représentant du Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) à Djibouti et au directeur exécutif de l’Office National pour l’Assistance des Réfugiés  et des Sinistrés (ONARS) en présence des responsables de la région et  de tous les membres des différents organismes humanitaires opérants dans les camps des réfugiés.

A son tour, le secrétaire  exécutif de l’Office National pour l’Assistance des Réfugiés  et des Sinistrés (ONARS), Houssein Hassan Darar dont son office gère le camp, a exhorté ses interlocuteurs  que c’est le moment idéal  d’exposer leurs besoins et souhaits d’ordre collectifs dans  tous les domaines de votre vie au membre du HCR. Pour rappel, la mission première du HCR est de chercher à garantir les droits et le bien-être des réfugiés. Dans la poursuite de cet objectif, il s’efforce de s’assurer que chacun puisse bénéficier du droit d’asile dans un autre pays et retourner de son plein gré dans son pays d’origine. De plus, le HCR cherche des solutions durables aux problèmes des réfugiés en les aidant à rentrer chez eux ou à s’installer dans un autre pays.

Pour sa part, le représentant du Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) à Djibouti, Yohondamkoul Sakor a remercié, tout d’abord, les porte-voix des réfugiés d’Ali-Addé de leur accueil chaleureux. Il a déclaré qu’il a bien voulu être présent ici, pour écouter, rapporter  et étudier les multiples doléances des communautés des réfugiés afin de les solutionner durablement  celles qui sont possible.

Et ce, en présence du représentant des pouvoirs publics dans la région et de tous les responsables et membres des organismes humanitaires opérant dans le camp. A leur tour, le chef du village d’Ali-Addé et les leaders issus de la population des réfugiés ont tous souhaité la bienvenue aux officiels sur place. Ils ont tous reconnu la générosité qui s’amenuise d’année en d’année des organisations  onusiennes  et autres opérant des leur camp.

Ali-Addé, ils ont souligné la diminution de la quantité de la ration alimentaire mensuelle offerte par personne qui est insuffisante et  le non permanence de l’eau surtout en cette période estivale. Auparavant chaque famille de réfugiés bénéficiait de l’offre  des ustensiles de cuisine, des moustiquaires imprégnés anti paludisme, des savons, de la construction des latrines et surtout de l’installation de certaines familles élues dans des pays occidentaux.

Des offres non renouvelés depuis longtemps, ont-ils mis en exergue dans leur intervention.

Le jour suivant, lundi dernier,  le représentant du Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) à Djibouti, Yohondamkoul Sakor et du secrétaire  exécutif de l’Office National pour l’Assistance des Réfugiés  et des Sinistrés (ONARS), Houssein Hassan Darar ont effectué une mission au camp des réfugiés de Holl-Holl.

A Ali-Addé comme à Holl-Holl, les doléances et réclamations des populations des déplacés des conflits intérieurs avaient la même contenance. A Holl-Holl, en plus de celles-ci, les leaders réfugiés ont fait savoir l’installation de quelques quatre cent nouveaux réfugiés d’origine éthiopienne sans l’apport des moyens d’accueil conséquents.

Dans chaque camp visité, le secrétaire  exécutif de l’Office National pour l’Assistance des Réfugiés  et des Sinistrés (ONARS) a conseillé aux porte- paroles de ces dernières d’émettre tous leurs souhaits sans complexe et sans hésitation.

En réponse aux émissions des réfugiés de chaque camp, le représentant du Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) à Djibouti s’est efforcé d’apporter des réponses convenables à chacune d’elle.

Il a promis d’apporter des solutions durables à leurs difficultés au niveau de son organisation, de celles du nations-unies tout en exhortant aux autres organismes humanitaires intervenant sur place d’apporter des responsables  aux réclamations des réfugiés selon leur domaine d’opération. our ce qui est du voyage et de l’installation des réfugiés dans des pays du Nord, la  pandémie du coronavirus a tout bloqué, a-t-il dit.

Il s’est dit fier d’avoir eu des contacts directs et fructueux avec des représentants des populations des réfugiés pour s’enquérir davantage sur leur vie.

Quant aux réfugiés qui se sont livrés à cœur joie dans cet exercice, ils ont salué cette considération et leur écoute à leur juste valeur.

A Ali-Addé et à Holl-Holl, les officiels et leurs interlocuteurs ont tous reparti de ces rencontres avec le sens du devoir accompli.

ALI LADIEH