Une délégation conduite par le préfet de la région d’Ali-Sabieh, Moussa Aden Miganeh composée du vice-président du conseil régional, Nouh Saïd Gueldon, de l’ambassadeur du Canada à Djibouti, Stéphane Jobin avec  une conseillère de sa représentation diplomatique et des membres de l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) nationale « Paix et Lait » s’est rendue hier dans la localité rurale de Guéstir. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre du lancement du projet d’amélioration de la scolarisation et de la rétention  des filles à l’école de base intégrée de la localité rurale Guéstir. Les membres de celle-ci ont été accueillis chaleureusement  par le sous-préfet du secteur, Chaban Daher Moussa, l’inspecteur de la région, Ahmed Hamadou Ibrahim, le chef de village et la population locale.  Les visiteurs de marque ont fait immersion dans les salles de classe du petit établissement scolaire des lieux. Ils ont fait le constat du nombre très restreint des filles sur les bancs scolaires. D’où l’objectif principal  de leur mission qui consiste à améliorer la scolarisation et la rétention des filles à l’école par la fixation, l’appui et l’encadrement des familles éleveurs nomades.

A cet effet, les responsables régionaux et l’ambassadeur du Canada se sont largement entretenus avec les portes voix des habitants de Guestir et de ses environs éloignés.

En premier lieu, les responsables de l’ONG « Paix et Lait » ont largement expliqué les tenants et aboutissants du projet aux représentant de la population locale. Le but principal de leur programme vise l’amélioration de la scolarisation et de la rétention des filles dans les études scolaires par la fixation avec l’appui et l’encadrement des familles éleveuses nomades.

Il est prévu, ont-ils dit, de réduire le niveau de pauvreté des ménages par la création des zones d’agricultures pour qu’ils puissent devenir des agropasteurs.

La mise en œuvre d’un potager scolaire pour la culture maraichère dans l’optique d’agrémenter le menu de la cantine scolaire. L’offre des kits scolaires et des lampes solaires aux filles scolarisées pour les encourager à poursuivre leurs études. Le chef du village, des femmes  tutrices d’élèves  ont, tout d’abord, souhaité la bienvenue au  diplomate canadien, sa conseillère, les responsables régionaux et les activistes de l’ONG « Paix et Lait » dans leur localité rurale. Nous les remercions d’avoir parcouru un chemin difficile et de s’intéresser à l’amélioration de la scolarisation de nos enfants-filles de leur maintenance sur le ban scolaire.

Notons qu’une petite école a été mise en œuvre sur place en septembre 2017 par le ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFOP). Un établissement scolaire qui demeure un centre d’attraction communautaire par excellence qui accueille une soixantaine d’élèves. Le village se construit petit à petit à ses alentours. Le vice-président du conseiller régional a souhaité également la bienvenue à l’ambassadeur et son accompagnatrice d’être venue un secteur aussi éloigné du territoire de la région d’Ali-Sabieh pour la mise en œuvre d’un projet à caractère social et d’intérêt communautaire.

Dans les zones de brousse, les filles ne sont pas considérées autant que les garçons. Elles ne sont pas toutes inscrites à l’école et restent au campement pour l’accomplissement des tâches ménagères ou  la surveillance de troupeau.  L’inspecteur de la région et chef de service régional du MENFOP a annoncé d’être content de l’ONG «Paix et Lait » pour son engagement dans ce genre de projet. Ce qui permettra de construire une vie autour de l’école rurale intégrée de Guéstir. Le rapprochement de l’école à la population est toujours le souhait principal du ministère de l’éducation. La cantine scolaire et l’édification de dortoir pour les écoliers sont un appât pour combattre leur déperdition ou leur désintéressement.

Pour sa part, l’ambassadeur du Canada a remercié ses interlocuteurs pour leur accueil chaleureux. Le projet consiste a illuminé l’école rurale intégrée de Guéstir  en inscrivant les filles à  l’école. Pour cela, les familles qui scolarisent les filles bénéficieront de la création de leur propre périmètre agricole. Le Canada a une politique étrangère appelée féministe qui tient compte du respect du genre. Les filles  profiteront de l’octroi des lampes solaires pour mieux étudier au campement. Il s’est dit fier de l’ONG « Paix et Lait » d’avoir contacté son ambassade pour la réalisation de ce projet. Le diplomate canadien a dit qu’il veut entendre la population pour connaitre ce qui est important pour elle. Nous avons confiance aux responsables régionaux et aux membres de l’ONG djiboutienne, a-t-il fait savoir.

En dernier lieu, le représentant des pouvoirs publics dans la région a salué les efforts des responsables de l’ONG «Paix et Lait» qui ont permis l’arrivée de l’ambassadeur du Canada jusqu’à Guéstir.

L’objectif final est que Guéstir finit par devenir un village et d’assurer l’égalité face à l’apprentissage scolaires entre garçons et filles, a-t-il dit.

L’annonce de ce projet a davantage boosté l’espoir des habitants de Guéstir dans leur vie en zone rurale ou de brousse.

ALI  LADIEH