La  région d’Ali-Sabieh possède de nombreux sites propices à la promotion touristique tel que le site du Grand-Barra pour voir les gravures rupestres  et s’adonner avec joie à la pratique du char à voile. Le village médiéval de Daasbiyo  où se déroule chaque année la marche à dos de dromadaire qui arrive jusqu’au chef-lieu, la ville d’Ali-Sabieh. La forteresse du col d’Ambokta, sise à l’entrée de cette ville est un vestige de la seconde guerre mondiale, récemment réhabilité  conjointement par l’Association des Jeunes du Château D’eau (AJCD).

Des fortifications édifiées dans l’optique de défendre cette colonie française des forces d’occupation italienne en Ethiopie.  Depuis quelques années, la ville d’Ali-Sabieh compte quatre hôtels  dont le plus ancien est l’auberge de la Palmeraie sise sur le pied du mont drapeau, emblème de la ville assajog.

Et récemment, il y a aussi un centre touristique naissant nommé site touristique «Dhaydhane» du nom  de famille de son initiateur. L’endroit sis à une dizaine de kilomètres du chef-lieu, la ville d’Ali-Sabieh et à égale distance du village d’Ali-Addé et accessible à une piste  praticable. Le nouveau site touristique est propice pour prendre un air  pur et frais dans un contexte de nomadisme.

Des toukouls  traditionnels  ou «bouls» sont érigés dans le secteur et équipés en lits couverts de moustiquaire pour ceux qui veulent passer la nuit sur place. Le choix incombe aux visiteurs qui doivent opter de passer une nuit à la belle étoile ou sous un toukoul ou à l’intérieur d’une habitation traditionnelle.   

                                

En ce qui concerne, la restauration, la commande doit être communiquée en avance pour un déjeuner dans un  plein air frais de campagne.

Ce centre vise surtout les Djiboutiens et Djiboutiennes qui veulent s’imprégner  d’un air rural durant un Week-end, des moments d’occupation ou de distraction avec des jeux comme les dominos, le scrabble ou des différents jeux de cartes.

Pour les adeptes de la plante verte, ils ont leur place destinée à leur séance de khatage. Un endroit équipé en salon saoudien est disponible pour passer des moments  de méditation  en pleine euphorie dans la nature.

Des activités exotiques  sont proposées comme la montée sur le dos d’un dromadaire pour se prendre en photo ou faire un tour à travers le paysage de brousse.

Le séjour en solitaire est une option mais celui en famille est préconisé pour apprendre aux enfants la vie en milieu broussard. Des séances d’apprentissages en botanique s’improvisent pour apprendre aux enfants les noms des différentes plantes et herbes qui pullulent dans le paysage du secteur. L’observation de la faune s’avère aussi une belle occasion pour contempler la journée les gazelles, les dik-diks, les singes, des oiseaux des diverses couleurs et la nuit tombée les espèces nocturnes comme les mangoustes, les hyènes ou les renards.

Une exposition des produits artisanaux traditionnels est possible de voir sur place. Le port d’une tenue traditionnelle pour homme, femme ou enfant est proposé pour se photographier en mode et garder un souvenir agréable de votre visite.

La composition  d’un campement nomade traditionnel est présentée aux visiteurs. Le coin réservé au chef de famille, l’enclos des cabris, l’aire de regroupement du troupeau, l’endroit spécifique au dépôt des outres d’eau et le coin de cuisson de trois pierres angulaires. Une clientèle nationale est surtout dans le viseur  de ce centre éco touristique, selon son créateur, Abdillahi Ali Dhaydhane. 

Promouvoir les opportunités de mieux connaitre le milieu naturel de sa région ou de son pays est un des objectifs poursuivi  à travers la création de ce site touristique surtout pour les enfants des parents intéressés. Actuellement le monde rural se trouve dans une période d’abondance ou le lait de chèvre ou de chamelle sont vendus par les nomades des campements environnants.

Désormais le campement éco touristique est une belle opportunité de mieux connaitre le milieu naturel de sa région.

ALI LADIEH