Djibouti a joué un rôle précurseur dans l’accueil des réfugiés et personnes déplacées en provenance des pays voisins. Et ce dès son accession à l’indépendance nationale qui remonte au 27 juin 1977. Cette réalité a forgé le devenir de notre havre tranquille au gré des conflits armés et sécheresses qui ont secoué la région ces quarante dernières années. Avec parfois leur lot de crises humanitaires auxquelles ont du remédier de concert les autorités djiboutiennes et les partenaires au développement.
Les échos du 32ème sommet de l’Union Africaine(UA) continuent de faire couler beaucoup d’encre et de salive dans les capitales du continent. La nôtre n’échappe pas à cette tendance. Les conversations, entendues ici et là, tournent autour du sort des réfugiés et personnes déplacées. Avec un sentiment de compassion qui est prédominant dans les échanges entre des femmes et hommes, des jeunes et vieux sur les lieux publics. Le détail reflète l’humanisme des unes et des autres, représentatifs des différentes composantes de l’opinion publique djiboutienne.
Consciemment ou non, les intervenants de ces débats informels reproduisent les réflexes de l’hospitalité djiboutienne qui surprend agréablement un bon nombre de visiteurs de passage. Encore plus les apatrides dont certains vivent en harmonie avec les communautés locales d’accueil depuis plus de quatre décennies.
Le constat laisse entrevoir le rôle précurseur que Djibouti a joué dans l’accueil des réfugiés et personnes déplacées en provenance des pays voisins. Et ce dès son accession à l’indépendance nationale qui remonte au 27 juin 1977.
Cette réalité a forgé le devenir de notre havre tranquille au gré des conflits armés et sécheresses qui ont secoué la région ces quarante dernières années. Avec parfois leur lot de crises humanitaires auxquelles ont du remédier de concert les autorités djiboutiennes et les partenaires au développement.
Aussi, l’Exécutif a pris une mesure, chargée de symboles forts de la culture d’accueil et de tolérance du pays, dans le courant de janvier 2017. Il s’agit de la loi qui garantit aux réfugiés et aux personnes déplacées un environnement de protection favorable dans lequel ils peuvent jouir pleinement de leurs droits fondamentaux.
Traduction : réfugiés et déplacés ont le droit d’accéder aux services sociaux de base à l’instar des citoyens djiboutiens.
En ce sens, la République de Djibouti intègre les enfants réfugiés au système éducatif national. Les parents de ces derniers peuvent ouvrir des comptes aux guichets des banques de la place. Et ce en présentant la carte de réfugié qui fait office de permis de résidence et de permis de travail. Un précieux sésame qui leur donne, par ailleurs, la liberté d’exercer une activité indépendante ou un travail salarié.
C’est dire combien Djibouti est un modèle d’intégration des réfugiés et personnes déplacées.