Le ministre de la communication chargé des postes et des télécommunications, son homologue de l’énergie et des ressources naturelles et le secrétaire général du Gouvernement ont pris part conjointement, hier à une vidéoconférence qui a été axée sur la mise en place de l’Autorité de Régulation Multisectorielle de Djibouti ou « ARMD ».
A titre de rappel, l’autorité de régulation multisectorielle de Djibouti est chargée de la régulation des activités exercées sur le territoire national dans les secteurs de l’énergie et des télécommunications.
Cette autorité administrative indépendante a été crée suite à la Loi «N° 74/AN/20/8ème L » portant création de l’autorité de régulation multisectorielle de Djibouti (ARMD).
Le ministre de la communication, chargé des postes et des télécommunications M Radwan Abdillahi Bahdon, le ministre de l’énergie et des ressources naturelles M. Yonis Ali Guedi, le secrétaire général du Gouvernement M Mohamed Hassan Abdillahi, ainsi que leurs principaux collaborateurs ont pris part à cette vidéoconférence. La réunion a également vu la participation du représentant de la Banque Mondiale à Djibouti M Boubacar-Sid Barry, et ses collaborateurs.
Les discussions ont principalement porté sur l’importance de cette structure de régulation dans notre pays.
En effet, la mise en place de cette autorité indépendante vise à renforcer davantage l’attractivité de la RdD pour les opérateurs économiques.
Pour ce faire un comité technique composé des différents points focaux des deux départements ministériels a été mis en place. Les différents participants de cette réunion se sont tous réjouis de la reprise des discussions, qui ont été interrompues à cause de la pandémie mondiale de la Covid-19.
Il est à noter que cette autorité indépendante est chargée de renforcer le cadre juridique et règlementaire existant.
Elle permettra également de séparer la fonction de régulation de celle de prestation de services.
Ses missions principales sont de protéger les consommateurs, de dynamiser l’économie nationale et d’assurer un accès non discriminatoire à des coûts abordables aux différents services des télécommunications et de l’énergie.
Ce cadre servira aussi à asseoir une meilleure coordination des secteurs régulés. Les discussions ont également été portées sur les voies et moyens de concrétiser le projet « Djibouti Numérique » dont le ministère de la communication chargé des postes et des télécommunications est le point focal.