Une formation axée dans le domaine de la réduction de la stigmatisation et de la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH dans les centres de santé de nos forces régaliennes, s’est clôturée le jeudi 14 octobre passé dans le centre de formation de santé des armées sis à proximité du collège de Boulaos. 

La république de Djibouti est le premier pays dans la région à avoir mis en place dès 2007, une loi pour protéger les personnes vivant avec le VIH/SIDA. Elle est également le 1er pays à avoir ratifié en 2015, la Convention Arabe pour la prévention de cette épidémie et la protection des droits des personnes vivant avec le VIH. Formé le personnel médical des différents services de santé, s’avère donc nécessaire pour le gouvernement djiboutien pour non seulement protéger la catégorie de notre population, vivant avec ce virus mais pour réduire également la propagation de cette épidémie, la plus meurtrière dans l’histoire moderne de l’humanité.

C’est du moins le sens de l’atelier de formation qui s’est déroulé du 9 au 14 octobre dernier dans le centre de formation de service de santé des armées sis à Djibouti-ville à proximité du collège de Boulaos. Laquelle a permis à une cinquantaine du personnel du corps médical des centres de santé de la garde-républicaine, des forces armées djiboutiennes et de la police nationale, de bénéficier d’une formation de haut niveau dont les cours s’articulent autours des modules axés non seulement dans les domaines du VIH/SIDA et des précautions standards, mais également sur les jugements et les valeurs concernant sur le processus de la réduction de la stigmatisation à l’égard des personnes vivant avec cette maladie.

Au cours d’une cérémonie symbolique, organisée à l’issue de cette semaine studieuse, le jeudi 14 octobre passé, les formateurs et les hauts gradés militaires des différents corps, ont remis à chacun des participants le  certificat de fin de stage, attestant leurs aptitudes à gérer cette maladie en ce qui concerne la réduction de la stigmatisation et de la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH dans les centres de santé.

Rachid Bayleh