
L’Association nationale des collectivités locales de Djibouti (ANCLD) a lancé le mercredi 16 novembre dernier, dans l’auditorium de l’Institut National d’Administration Publique(INAP), les travaux d’un atelier de deux jours permettant de former un comité de pilotage et les acteurs clés, en charge de la réalisation du diagnostic et du plan de développement institutionnel de l’association faitière de notre pays.

Le ministre délégué chargé de la décentralisation, Kassim Haroun Ali, entouré du président de l’ANCLD, Omar Houssein et de l’assistant technique dépêché par l’AIMF auprès de l’association faitière de notre pays, Flavien Sassé, a présidé le mercredi 16 novembre passé dans l’auditorium de l’Institut National d’Administration Publique (INAP), la cérémonie de lancement d’un atelier de deux jours dédié à la formation d’un comité de pilotage et des acteurs clés en charge du processus de réalisation d’un diagnostic et d’un plan de développement institutionnel de l’ANCLD.
L’événement s’inscrit qui dans le cadre du projet «Participation de la société civile à la gouvernance et au développement local à Djibouti», financé par l’Union Européenne a réuni sur place, la 1er adjointe du maire, Fatouma Mohamed Kamil, des représentants de la délégation de l’Union Européenne, des représentants du ministère de l’intérieur et de la décentralisation ainsi que des cadres et l’exécutif de l’ANCLD.
Il est à noter que le directeur général de l’INAP, charmarké Idriss Ali était également dans la salle pour assister à cette cérémonie dédiée au renforcement des capacités des acteurs locaux.
Pour l’assistant technique dépêché par l’AIMF auprès de l’ANCLD, Flavien Sassé, «un diagnostic et un plan de développement institutionnel de l’ANCLD se justifient par la nécessité de capitaliser les acquis et de mettre en place les outils de pérennisation de l’association». «ce qui permettra à court et à moyen terme d’accroître la notoriété de l’ANCLD et de faire d’elle un interlocuteur privilégié de l’administration centrale et des partenaires» a-t-il ajouté. Selon lui, la réalisation de ce programme permettra «de comprendre les forces, les faiblesses, les potentialités, et éventuellement les causes et conséquences des dysfonctionnements de l’Association. Il s’agit aussi d’examiner avec les organes de l’association toutes les dimensions pertinentes de son organisation pour se prononcer sur la capacité institutionnelle, d’identifier les points d’amélioration et proposer des solutions pratiques pour un fonctionnement efficient et optimal».
«L’ANCLD une institution nouvelle peu connue par nos concitoyens rêve de devenir à l’instar des autres collectivités mondiales une association forte avec des moyens humains et financiers très solides lui permettant de jouer pleinement son rôle de plaidoyer et d’appuie des collectivités Djiboutiennes» a déclaré le président de l’association faitière de Djibouti, Omar Houssein également président du conseil régional de Tadjourah. Lequel a souligné que le diagnostic et le plan de développement institutionnel permettront «de tracer la feuille de route » de son organisation.
Le ministre Kassim Haroun qui a abordé des propos similaires a conclu son intervention que «l’ANCLD est désormais conçue comme partenaire indéniable dans la mise en œuvre du processus de la décentralisation et du développement local».
Rachid Bayleh