Un atelier de formation sur la mobilisation et l’engagement de la diaspora dans le développement socio-économique de notre pays s’est ouvert hier au palais du peuple. Durant deux jours, plusieurs représentants de différents ministères sectoriels, mais aussi de la diaspora djiboutienne réfléchiront ensemble sur une meilleure intégration de cette population dans les différents programmes entrepris par notre pays.

Quelle est la différence entre migrants et membres de la diaspora? Comment doit-on les intégrer dans le développement de leurs pays respectifs ? Autant de questions qui ont été soulevées hier au palais du peuple lors de l’atelier sur la mobilisation et l’engagement de la diaspora.

La cérémonie d’ouverture de ce colloque de deux jours a vu la participation du directeur des relations multilatérales du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Guelleh Idriss Omar, de la cheffe de mission de l’organisation internationale des migrations à Djibouti, Lalini Veerassamy, et du représentant de Global Djibouti Diaspora (GDD),  Abdoulkader Mohamed Ali.

Animée par une experte, ces assises ont principalement été axées sur l’impact de la diaspora dans le développement de son pays d’origine. Les participants, issus des ministères sectoriels, devront durant ces deux jours discuter, mais également réfléchir sur l’importance d’associer la diaspora djiboutienne dans les différents programmes mis en œuvre par le gouvernement.

Cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet, intitulé « Engager la Diaspora djiboutienne à travers le développement d’une stratégie nationale et une cartographie » et financé par le Fonds de l’OIM pour le développement. Elle vise à renforcer les capacités des bénéficiaires et acteurs directs de ce programme.

En effet, plusieurs études ont prouvé que cette tranche de la population représentait une force non- négligeable. Installés un peu partout dans le monde, les membres de différentes diasporas contribuent énormément au développement de leurs pays respectifs. Par le transfert d’argent, la construction d’écoles, leurs actions sociales pour aider les plus démunis, leurs implications à tous les niveaux restent considérables. C’est pourquoi, le gouvernement cherche à faire de la Diaspora djiboutienne un partenaire à part entière dans le développement de notre pays.

La diaspora djiboutienne et sa manne financière … Dans son discours d’ouverture, le directeur des relations multilatérales du MAECI a rappelé le rôle ces hommes et de ces femmes qui, malgré la distance, contribuent à l’essor de leur mère-patrie.

« C’est au tour de la diaspora djiboutienne de s’impliquer davantage dans le développement de notre pays et nous sommes prêts  à les accueillir chez eux, qu’ils soient des investisseurs, des intellectuels, tous autant qu’ils sont avec la même volonté d’aider leur pays .Le gouvernement est prêt à vous accueillir à bras ouverts, et j’espère qu’à travers ce projet, notre diaspora comprendra les attentes du gouvernement en vue de développer notre pays et  ce dans tous les domaines», a-t-il précisé.

Pour sa part, la chargée de mission de l’OIM à Djibouti a souligné l’importance d’intégrer cette diaspora dans le développement de notre pays d’une manière plus structurée et plus adaptée. Les discussions, qui ont ponctué cette première journée, ont principalement été axées sur les contributions positives de la migration au processus de développement national.

N. Kadassiya