La pastèque, nous n’en cultivons pas beaucoup à Djibouti. Mais tous les Djiboutiens en raffolent. Et ils ne sont pas les seuls au monde. Surtout en ce mois béni de Ramadan et de forte chaleur, où la dame pastèque est…Reine.

Nos amis somaliens l’ont très bien compris. Pour le célèbre fruit d’été, malgré une population estimée à un million d’habitants, la République de la Djibouti s’avère un véritable marché à ciel ouvert. Et surtout avec un franc  très “tonique”. Disons, le plus stable de toute la sous région.

Ainsi la caravane de pastèques somaliennes prend la route pour Djibouti deux fois par an : l’été et le Ramadan. Durant le mois béni justement, la pastèque est reine. Elle domine le marché. C’est le fruit par excellence pour étancher  sa soif. Lors de la rupture du jeûne, la pastèque est en pôle position.

Et souvent, les prix prennent le large, tout doucement. Le Ramadan, c’est la période pastèque par excellence.

Parce qu’elle est juteuse et très peu sucrée, la pastèque désaltère et rafraîchit.  Sa richesse en eau (92 %) lui permet de concentrer une quantité intéressante de minéraux et d’oligo-éléments, à commencer par le potassium (110 mg/100 g). Ainsi, elle participe efficacement à la couverture des besoins essentiels de l’organisme. Ce gros fruit, vedette de l’été, renferme également un bel éventail de vitamines, en quantité modérée mais non négligeable. Une portion de 200 g parvient, en effet à couvrir 25 % des besoins recommandés en vitamine C.

Sa peau épaisse met aussi à l’abri une quantité intéressante de vitamines B ainsi qu’une bonne dose de carotène (provitamine A) aux propriétés antioxydantes. Paroles de scientifiques.

Originaire d’Afrique et plus précisément de la vallée du Nil, la pastèque est le fruit d’une plante annuelle à tige grimpante. Elle peut peser entre 3 et 5 kilos, ce qui fait d’elle l’un des fruits les plus gros de la famille des cucurbitacées.

Au premier jour du Ramadan à Djibouti, le kilo de pastèque valait 200 FDJ.

Il a baissé depuis et s’échange contre la somme de 170 FDJ. Mais les ménagères djiboutiennes ne lâchent rien devant les vendeurs de pastèques.

Elles préfèrent acheter en gros à raison de 120 FDJ le kilo de pastèque. Elles finissent toujours par obtenir gain de cause sous peine d’aller voir les concurrents.