Une question cruciale qui a été au centre des discussions au cours de l’atelier de réflexion  intitulé « Sport & Femme », organisé par le secrétariat d’Etat chargé des sports, en collaboration avec le CNOSD et les différentes fédérations sportives. Des recommandations ont été formulées en séance de clôture.

L’atelier de réflexion sur le sport féminin, intitulé « Sport & Femme », s’est clôturé hier après deux jours de travail (21 et 22 juin) qui se sont déroulés à la salle de conférence du stade Gouled et au cours desquels plusieurs questions ont été soulevées et débattues avant de formuler des recommandations.

Cet atelier de réflexion a gravité autour d’une question cruciale : Quelle est la place des femmes dans le sport national ?

Selon le secrétariat d’Etat chargé des sports, loin d’être anecdotique, la pratique sportive est un instrument central dans le combat pour l’égalité femme-homme et un véritable levier en matière d’intégration et de cohésion sociale. Encore faut-il atteindre sa cible. Médiatisation, pratique à haut niveau, accession aux postes de direction… Bien qu’en progression, les chiffres témoignent toujours d’écarts significatifs et ce à tous les niveaux.  La réflexion porte donc sur la place des femmes dans le sport et son évolution, du terrain à la télévision en passant par les bureaux des fédérations… C’est dans ce contexte que le secrétariat d’Etat chargé des sports, en collaboration avec le CNOSD et les différentes fédérations sportives, a organisé cet atelier de réflexion sur la place de la femme dans le milieu sportif.

Ainsi, des anciennes et actuelles sportives de haut niveau, des encadrantes techniques et des dirigeantes de clubs sont venus témoigner de leur parcours et surtout de débattre et de soumettre leurs recommandations. Des intervenantes de toutes les disciplines, des expériences riches, différentes mais intéressantes pour apporter quelques réponses à la problématique.

A savoir que cet atelier de réflexion s’est déroulé en présence notamment du secrétaire d’Etat chargé des sports, Hassan Mohamed Kamil, de la ministre de la femme et de la famille, Mouna Osman Aden, de la présidente du Comité national sportif djiboutien, Aicha Garad, et de la secrétaire générale du SES.