Une cérémonie de remise de prix a été organisée par la gendarmerie nationale pour récompenser les handballeuses victorieuses du championnat national de handball féminin.
L’événement s’est déroulé dimanche dernier au quartier général de la gendarmerie nationale, en présence du secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports, Hassan Mohamed Kamil, du chef de corps de la gendarmerie, le colonel Zakaria Hassan Aden, et de plusieurs autres personnalités.
Pour M. Hassan Mohamed Kamil le sport est une activité physique pratiquée seul ou en équipe. Cette activité possède des règles et peut donner lieu à des compétitions.
Le sport a beaucoup évolué jusqu’à aujourd’hui et représente un élément essentiel de la culture, dans notre pays et partout dans le monde.
Mais faire du sport, c’est aussi aller au-delà du jeu et de l’amusement en se mesurant, d’abord à soi-même (« suis-je capable de sauter une barre fixée à 2 m de haut ? ») et ensuite aux autres («suis-je capable de courir plus vite que mon adversaire ? »). C’est aussi chercher à progresser, grâce au travail et à l’effort.
Enfin, pratiquer un sport, c’est respecter les règles de ce sport. Une réplique exacte des lois et préceptes moraux qui interagissent les sociétés depuis la nuit des temps.
Pourtant, qu’il soit éducatif, de loisir ou de compétition, amateur ou professionnel, le sport est universel et s’adresse à tous : hommes, femmes, enfants, débutants ou champions. De plus, le sport véhicule des valeurs qui rassemblent, au-delà des frontières et des différences : épanouissement personnel, dépassement de soi, intégration, citoyenneté, sens du jeu, esprit d’équipe, solidarité, etc. Au-delà de son essence fédératrice et intégratrice, le sport est aussi un outil de développement des capacités psychomotrices et cognitives.
En décernant des médailles aux vedettes de l’équipe de handball de la gendarmerie nationale victorieuse du championnat national, de la coupe de Djibouti, du trophée de la journée nationale des femmes, le secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux sports a voulu faire par ce geste, l’éloge du sport, qui n’est pas incompatible avec l’éducation.
Car les trois filles en question, en l’occurrence Soumeya, Sabah, et Bilane sont brillamment reçues à l’examen du baccalauréat et de licence avec des mentions bien et très bien.
Un scénario plus conforme à la maxime gréco-romaine : c’est dans un corps sain qu’on trouve un esprit sain.
IAH